“Hommes et femmes de Londres, me voici. Je vous félicite cordialement d'être anglais. Vous êtes un grand peuple. Je dis plus, vous êtes une grande populace. Vos coups de poing sont encore plus beaux que vos coups d'épée. Vous avez de l'appétit. Vous êtes la nation qui mange les autres. Fonction magnifique. Cette succion du monde classe à part l'Angleterre. Comme politique et philosophie, et maniement des colonies, populations, et industries, et comme volonté de faire aux autres du mal qui est pour soi du bien, vous êtes particuliers et surprenants. Le moment approche où il y aura sur la terre deux écriteaux; sur l'un on lira: Côté des hommes; sur l'autre on lira: Côté des anglais. Je constate ceci à votre gloire, moi qui ne suis ni anglais, ni homme, ayant l'honneur d'être un docteur. Cela va ensemble. Gentlemen, j'enseigne. Quoi? Deux espèces de choses, celles que je sais et celles que j'ignore. Je vends des drogues et je donne des idées. Approchez, et écoutez. La science vous y convie. Ouvrez votre oreille. Si elle est petite, elle tiendra peu de vérité; si elle est grande, beaucoup de stupidité y entrera. Donc, attention. J'enseigne la Pseudodoxia Epidemica. J'ai un
camarade qui fait rire, moi je fais penser.”
The Man Who Laughs
Citations similaires

fr
Le principe de Lucifer : une expédition scientifique dans les forces de l'histoire, 2001

Citation extraite de « La révolution d'abord et toujours » publié en août 1925 dans diverses revues, en réaction à la guerre du Maroc
C’est à eux que je m’adresse. Souhaitant de donner à leur désir au moins l’incarnation verbale, je les nomme la nation européenne.
Discours à la Nation Européenne, 1933

en
Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), Livre I

Discours, Discours contre le véto royal, absolu ou suspensif, [21, septembre, 1789]