“Si nous suivons le progrès de l’inégalité dans ces différentes révolutions, nous trouverons que l’établissement de la loi et du droit de propriété fut son premier terme, l’institution de la magistrature le second, que le troisième et dernier fut le changement du pouvoir légitime en pouvoir arbitraire; en sorte que l’état de riche et de pauvre fut autorisé par la première époque, celui de puissant et de faible par la seconde, et par la troisième celui de maître et d’esclave, qui est le dernier degré de l’inégalité, et le terme auquel aboutissent enfin tous les autres, jusqu’à ce que de nouvelles révolutions dissolvent tout à fait le gouvernement, ou le rapprochent de l’institution légitime.”

Discourse on the Origin of Inequality

Dernière mise à jour 22 mai 2020. L'histoire

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“Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit.”

Henri Lacordaire (1802–1861) prédicateur, journaliste, homme politique, et religieux français

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“Nos jeûnes furent terribles et bien épouvantables, car le premier jour nous jeunâmes à bâtons rompus, le second à épées rabatues, le troisième à fer émoulu, le quatrième à feu et à sang.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

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Nos jeunes furent terribles et bien espouventables, car le premier jour nous jeunasmes à battons rompus, le second à espées rabattues, le tiers à fer esmoulu, le quart à feu et à sang.
La critique du jeûne apparait plusieurs fois dans l'œuvre de Rabelais. Voir également la désapprobation du carême au chapitre XXVIII du Cinquième Livre.
Œuvre, Cinquième Livre

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