Promesse d'agir du gouvernement contre le parti néo-nazi Aube dorée, faite après le choc provoqué par le meurtre d'un antifasciste par un militant présumé de cette formation, accusée de multiples violences.
Antónis Samarás , né le 23 mai 1951 à Athènes, est un homme politique grec, président de la Nouvelle démocratie de 2009 à 2015 et Premier ministre de 2012 à 2015.
Arrière-petit-fils de l'auteure Pénélope Delta, il obtient une licence d'économie au Amherst College puis un doctorat à l'université Harvard, avant d'adhérer à la Nouvelle Démocratie, le parti conservateur historique de la Grèce dont est membre son oncle, lui-même député du Parlement hellénique.
Élu député de la circonscription de la Messénie à l'issue des élections législatives de 1977, il est nommé ministre des Finances, puis des Affaires étrangères en 1989, bien qu'il n'exerce ces fonctions que quelques mois. Il redevient chef de la diplomatie jusqu'en 1992, avant qu'il ne fonde, un an plus tard, le Printemps politique, un mouvement nationaliste et conservateur dissout en 2004 après la réintégration de Samarás au sein de la Nouvelle démocratie.
Désigné président de la Nouvelle démocratie après la démission de Kóstas Karamanlís, défait lors des élections législatives de 2009, il dirige l'opposition de droite au gouvernement socialiste de Giórgos Papandréou jusqu'en 2011, avant de soutenir le gouvernement d'union nationale dirigé par l'économiste Loukás Papadímos.
Après la victoire de son parti aux élections législatives de juin 2012, Antónis Samarás est nommé Premier ministre par le président Károlos Papoúlias. Dans la continuité de ses prédécesseurs à ce poste, il mène alors une intense politique de rigueur, soutenue par les socialistes, qui conduit notamment à la fermeture controversée de l'ERT, le groupe audiovisuel public grec.
N'ayant pu faire élire un successeur au président Papoúlias, il doit convoquer des élections législatives anticipées finalement remportées par la gauche radicale conduite par Aléxis Tsípras, auquel il doit céder le poste de Premier ministre.
Wikipedia
Promesse d'agir du gouvernement contre le parti néo-nazi Aube dorée, faite après le choc provoqué par le meurtre d'un antifasciste par un militant présumé de cette formation, accusée de multiples violences.