<p>Les ondulations de ces montagnes infinies, que leurs couches de neige semblaient rendre écumantes, rappelaient à mon souvenir la surface d'une mer agitée. Si je me retournais vers l'ouest, l'Océan s'y développait dans sa majestueuse étendue, comme une continuation de ces sommets moutonneux. Où finissait la terre, où commençaient les flots, mon oeil le distinguait à peine.</p><p>Je me plongeais ainsi dans cette prestigieuse extase que donnent les hautes cimes, et cette fois, sans vertige, car je m'accoutumais enfin à ces sublimes contemplations. Mes regards éblouis se baignaient dans la transparente irradiation des rayons solaires, j'oubliais qui j'étais, où j'étais, pour vivre de la vie des elfes ou des sylphes, imaginaires habitants de la mythologie scandinave; je m'enivrais de la volupté des hauteurs, sans songer aux abîmes dans lesquels ma destinée allait me plonger avant peu.</p>
Source: Journey to the Center of the Earth (1864), Ch. XVI: Boldly down the crater
Jules Verne: Earth
Jules Verne was French novelist, poet and playwright. Explore interesting quotes on earth.
L’astre des nuits, par sa proximité relative et le spectacle rapidement renouvelé de ses phases diverses, a tout d’abord partagé avec le Soleil l’attention des habitants de la Terre.
Source: From the Earth to the Moon (1865), Ch. V: The Romance of the Moon
“The Earth does not want new continents, but new men.”
Ce ne sont pas de nouveaux continents qu'il faut à la terre, mais de nouveaux hommes!
Part I, ch. XVIII: Vanikoro (Boston: Geo. M. Smith & Co., 1873, p. 101) (Ch. XIX in the French text)
Tr. Walter James Miller (1966)
Twenty Thousand Leagues Under the Sea (1870)
Variant: The planet doesn't need new continents, it needs new men.
Part II, ch. XI
The Mysterious Island (1874)
Le Nautilus en brisait les eaux sous le tranchant de son éperon, après avoir accompli près de dix mille lieues en trois mois et demi, parcours supérieur à l'un des grands cercles de la terre. Où allions-nous maintenant, et que nous réservait l'avenir?
Part II, ch. VIII: Vigo Bay
Twenty Thousand Leagues Under the Sea (1870)