Alexis De Tocqueville: Quotes about men (page 2)

Alexis De Tocqueville was French political thinker and historian. Explore interesting quotes on men.
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“Men in general are neither very good nor very bad, but mediocre… Man with his vices, his weaknesses, his virtues, this confused medley of good and ill, high and low, goodness and depravity, is yet, take him all in all, the object on earth most worthy of study, of interest, of pity, of attachment and of admiration. And since we haven't got angels, we can attach ourselves to nothing greater and more worthy of our devotion than our own kind.”

Letter to Eugene Stoffels (Jan. 3, 1845) as quoted by Thomas Molnar, The Decline of the Intellectual (1961) Ch. 11 "Intellectual and Philosopher"
Original text:
Les hommes ne sont en général ni très-bons, ni très-mauvais : ils sont médiocres. [...] L'homme avec ses vices, ses faiblesses, ses vertus, ce mélange confus de bien et de mal, de bas et de haut, d'honnête et de dépravé, est encore, à tout prendre, l'objet le plus digne d'examen, d'intérêt, de pitié, d'attachement et d'admiration qui se trouve sur la terre; et puisque les anges nous manquent, nous ne saurions nous attacher à rien qui soit plus grand et plus digne de notre dévouement que nos semblables.
1840s

“I studied the Koran a great deal. I came away from that study with the conviction there have been few religions in the world as deadly to men as that of Muhammad. So far as I can see, it is the principal cause of the decadence so visible today in the Muslim world and, though less absurd than the polytheism of old, its social and political tendencies are in my opinion to be feared, and I therefore regard it as a form of decadence rather than a form of progress in relation to paganism itself.”

Letter to Arthur de Gobineau, 22 October 1843, Tocqueville Reader, p. 229 http://books.google.com/books?id=JhEVK0UMgFMC&pg=PA229&vq=studied+the+koran&dq=%22few+religions+in+the+world+as+deadly+to+men+as+that+of+Muhammad%22+-tocqueville&source=gbs_search_s&cad=0
Original text: J’ai beaucoup étudié le Koran à cause surtout de notre position vis-à-vis des populations musulmanes en Algérie et dans tout l’Orient. Je vous avoue que je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde, à tout prendre, peu de religions aussi funestes aux hommes que celle de Mahomet. [...] Elle est, à mon sens, la principale cause de la décadence aujourd’hui si visible du monde musulman, et quoique moins absurde que le polythéisme antique, ses tendances sociales et politiques étant, à mon avis, infiniment plus à redouter, je la regarde relativement au paganisme lui-même comme une décadence plutôt que comme un progrès (Wikisource)
1840s

“By the side of these religious men I discern others whose looks are turned to the earth more than to Heaven; they are the partisans of liberty, not only as the source of the noblest virtues, but more especially as the root of all solid advantages; and they sincerely desire to extend its sway, and to impart its blessings to mankind. It is natural that they should hasten to invoke the assistance of religion, for they must know that liberty cannot be established without morality, nor morality without faith; but they have seen religion in the ranks of their adversaries, and they inquire no further; some of them attack it openly, and the remainder are afraid to defend it.”

Original text: À côté de ces hommes religieux, j'en découvre d'autres dont les regards sont tournés vers la terre plutôt que vers le ciel; partisans de la liberté, non seulement parce qu'ils voient en elle l'origine des plus nobles vertus, mais surtout parce qu'ils la considèrent comme la source des plus grands biens, ils désirent sincèrement assurer son empire et faire goûter aux hommes ses bienfaits : je comprends que ceux-là vont se hâter d'appeler la religion à leur aide, car ils doivent savoir qu'on ne peut établir le règne de la liberté sans celui des mœurs, ni fonder les mœurs sans les croyances; mais ils ont aperçu la religion dans les rangs de leurs adversaires, c'en est assez pour eux : les uns l'attaquent, et les autres n'osent la défendre.
Introduction.
Democracy in America, Volume I (1835)