Quotes from book
Alcools

Alcools is a collection of poems by the French author Guillaume Apollinaire. His first major collection, it was published in 1913.

Un jour
Un jour je m'attendais moi-même
Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes
Pour que je sache enfin celui-là que je suis
Moi qui connais les autres
"Cortège", line 19; translation from Roger Shattuck (trans.) Selected Writings of Guillaume Apollinaire (New York: New Directions, 1971) p. 75.
Alcools (1912)

Moi qui sais des lais pour les reines
Les complaintes de mes années
Des hymnes d'esclave aux murènes
La romance du mal-aimé
Et des chansons pour les sirènes
"La Chanson du Mal-Aimé" (Song of the Poorly Loved), line 91; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 97.
Alcools (1912)

Mon beau navire ô ma mémoire
Avons-nous assez navigué
Dans une onde mauvaise à boire
Avons-nous assez divagué
De la belle aube au triste soir
"La Chanson du Mal-Aimé" (Song of the Poorly Loved), line 51; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 95.
Alcools (1912)

“Nor days nor any time detain.
Time past or any love
Cannot come again.”
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
"Le Pont Mirabeau" (Mirabeau Bridge), line 19; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 193.
Alcools (1912)

J'ai cueilli ce brin de bruyère
L'automne est morte souviens-t'en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens-toi que je t'attends
"L'Adieu" (The Farewell), line 1; translation from Donald Revell (trans.) Alcools (Hanover, NH: Wesleyan University Press, 1995) p. 83.
Alcools (1912)

“And love runs down like this
Water, love runs down.
How slow life is,
How violent hope is.”
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
"Le Pont Mirabeau" (Mirabeau Bridge), line 13; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 193.
Alcools (1912)

“And the single string of the marine trumpets.”
Et l'unique cordeau des trompettes marines
"Chantre" (Singer), in its entirety; translations by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 210.
Alcools (1912)

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
"Le Pont Mirabeau" (Mirabeau Bridge), line 1; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 193.
Alcools (1912)

“And for your eyes my life takes poison slowly.”
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne
"Les colchiques" (The Saffrons), line 7; translation from Donald Revell (trans.) Alcools (Hanover, NH: Wesleyan University Press, 1995) p. 35.
Alcools (1912)

Adieu faux amour confondu
Avec la femme qui s'éloigne
Avec celle que j'ai perdue
L'année dernière en Allemagne
Et que je ne reverrai plus
Voie lactée ô sœur lumineuse
Des blancs ruisseaux de Chanaan
Et des corps blancs des amoureuses
Nageurs morts suivrons-nous d’ahan
Ton cours vers d'autres nébuleuses
"La Chanson du Mal-Aimé" (Song of the Poorly Loved), line 56; translation by William Meredith, from Francis Steegmuller Apollinaire: Poet Among the Painters (Harmondsworth: Penguin, 1973) p. 95.
Alcools (1912)