“Avec lui, nous sommes en présence du genre de type qui met vingt trois heures à sortir de son lit et travaille ensuite une heure d'arrache-pied. Il s'écrit alors "J'ai eu une journée harrassante" Et le pire est qu'il ne ment pas tellement. Transposé en terme de cinéma, ça signifie que Carbonnaux se montre incroyablement flemmard et négligent au stade du scénario ou de la préparation des gags, finit par se réveiller au moment du tournage et retrouve tous ses esprits quand arrive le temps du montage. La preuve en est son dernier film : Le temps des œufs durs.” Jean-Luc Godard (1930) cinéaste franco-suisse De Jean-Luc Godard le réalisateur, Les années cahiers temps
“Par rapport au jazz, que je considère comme mon vrai métier, j'aborde le cinéma avec nonchalance. Franchement, aucun autre métier paye autant pour bosser aussi peu. Je n'ai jamais souffert sur un tournage, même sur Loulou, avec Pialat qui était fâché avec le bonheur. Ma seule souffrance, c'est quand la cantine est mauvaise.” Guy Marchand (1937) acteur, chanteur et musicien français rapports , bonheur , Souffrance
“Sur le plateau de tournage, le réalisateur doit constamment convaincre que son idée est la bonne. Du coup, le rôle d'un réalisateur est parfois plus politique qu'artistique.” Tim Burton (1958) cinéaste américain De Tim Burton idée
“Il faut le dire, tout ce que nous avons fait en France dans le domaine du cinéma-vérité vient de l'ONF (Canada). C'est Brault qui a apporté une technique nouvelle de tournage que nous ne connaissions pas et que nous copions tous depuis. D'ailleurs, vraiment, on a la "brauchite", ça, c'est sûr; même les gens qui considèrent que Brault est un emmerdeur ou qui étaient jaloux sont forcés de le reconnaître.»” Michel Brault (1928–2013) réalisateur Jean Rouch, juin 1963, Cahiers du Cinéma, 144. faute , vérité
“Après une journée de tournage, avec les trois amies qui m'ont accompagné, nous décidons de nous rendre dans le seul lieu de détente des environs : un bar plongé au milieu de la verdure. Jean-Paul Belmondo et les acteurs du film [Week-end à Zuydcoote] savourent un whisky. Bébel semble attiré par les jolies étudiantes qui m'accompagnent, il s'approche de notre groupe. La conversation s'enflamme, les affinités se tissent. J'aurai l'occasion, quarante ans plus tard, de le retrouver dans un hôtel particulier, victime d'un accident vasculaire cérébral.” Jean-Pierre Willem (1938) Mémoires d'un médecin aux pieds nus, 2009