Citations sur le sport et l'exercice

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“Mon écriture relève de deux catégories. Il y a mon écriture créative (…) et mon écriture critique. Ce qui caractérise mon écriture critique, (…) ce qui lui confère une sorte d’unité thématique, c’est que dans l’ensemble, sans aucune exception, elle n’a pas été éditée. Rien n’en est paru sous aucune forme imprimée que ce soit, elle n’a en aucun cas attiré le moindre mot d’éloge d’aucun agent, directeur littéraire, ou secrétaire d’édition. En revanche, il lui est arrivé de susciter des lettres de refus rédigées avec une conviction qu’on ne peut qualifier que de religieuse. Cependant, à l’intérieur même de cette catégorie, il faut faire des distinctions, entre ce qui n’a simplement jamais été publié, et ce qui, en outre, n’a jamais été lu. Car il y a certains ouvrages, pour cette raison sans doute les plus symptomatiques, les plus typiques, les plus centraux de mon œuvre, que je ne suis même pas parvenu à faire lire à mes amis les plus proches, et auquel personne, à ma connaissance, n’a réussi à s’accrocher, même avec la meilleure volonté du monde. Mais quant à mes ouvrages critiques, ils ont une caractéristique légèrement différente, à savoir qu’aucun, sans aucune exception, n’a jamais été écrit ; ils n’ont, en réalité, aucune existence du tout en dehors de l’imagination de mon directeur de thèse”

Jonathan Coe (1961) écrivain britannique

quand il est optimiste
idem
Une touche d'amour , 1989

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“Hé! Hé! Je me demande si l'institution des castrats ne fut pas la réponse qu'inventa le génie italien pour éluder les prescriptions trop sévères du code d'honneur castillan. Il est remarquable que le premier castrat soit apparu après, seulement après l'implantation des Espagnols dans la péninsule, et que le royaume de Naples, où ils restèrent deux siècles et demi, sans compter le règne de Charles, ait acquis pour ainsi dire le monopole du recrutement et de la formation des dessus. Sans cette échappatoire, le brillant chérubin italien aurait fini comme le sombre don Juan, victime tragique de la monogamie et du culte de la puissance virile. L'Italie, et surtout le royaume de Naples, se trouvèrent soumis à un code de l'honneur pour lequel ils n'étaient pas du tout préparés. L'invention des castrats, et en général la diffusion de la mode des travestis sur la scène, furent une trouvaille spécifiquement napolitaine, une ruse de l'instinct populaire, une protestation contre les règles insupportables de la morale castillane. En allant admirer des castrats, ou des femmes qui chantaient des rôles masculins, on prenait le droit, en quelque sorte, de s'attarder dans indétermination sexuelle, d'oublier les tâches de la maturité. Comment se rappeler qu'on avait le devoir d'être un homme, si ceux dont on applaudissait l'incomparable voix se trouvaient dispensés de cette obligation! Un grand capitaine, un roi, un conquérant, César, Alexandre lui-même! dépouillés de leur puissance virile tout en gardant leur pouvoir de séduction : quelle aubaine pour des gens dont la sensualité subtile, complexe et hésitante s'accommodait fort mal des prescriptions brutales d'un code sans nuances, qui était par surcroît celui des occupants.”

Porporino ou les Mystères de Naples, 1974

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“Ouvrez bien des corps; leurs cœurs auront la forme du Zéro.”

Xavier Forneret (1809–1884) écrivain, poète, dramaturge et journaliste français

Sans titre (1838)

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“Il retrouvait dans les mathématiques supérieures le mouvement dialectique sous sa forme la plus logique en même temps que la plus simple.”

Paul Lafargue (1842–1911) personnalité politique française, journaliste et socialiste

Karl Marx, Souvenirs personnels, 1890

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