Citations du livre

Nouveaux contes de la folie ordinaire

“Le docteur me fait chier. D'habitude, je m'assois, je me fais mon petit diagnostic, je me file un traitement et je vais voir l'infirmière. Le toubib, lui, me fait braire. Il adore prendre la pose et me raconter son passage dans l'armée nazie. Il a été capturé par les Français et les Français les ont mis dans les villes les gens leur jetaient au passage de l'essence, des bombes puantes et des vieux gants pleins d'insecticide, à eux les pauvres innocents, et j'en ai sacrément ma claque de ses histoires…”

Charles Bukowski livre Nouveaux contes de la folie ordinaire

Nouveaux contes de la folie ordinaire, 1967, Quartier des agités à l'est d'Hollywood

“Et puis tu regardes la vieille peau : sans dents, sans yeux, sans cervelle, sans âme, sans cul, sans bouche, sans couleur, sans nerfs, sans rien, rien qu'un bâton, et tu te demandes ce que son thé, ses biscuits, son église et son petit pavillon ont fait pour ELLE. Et les vieux se mettent parfois dans une colère noire contre les jeunes : « Bon sang, j'ai travaillé dur toute ma vie! » (Ils prennent le travail pour une vertu, mais ça prouve seulement qu'un type est taré).”

Charles Bukowski livre Nouveaux contes de la folie ordinaire

Nouveaux contes de la folie ordinaire, 1967, La grande défonce

“La peste fréquente votre lieu de travail, quel qu'il soit. Je suis la proie des pestes. J'ai travaillé dans une boîte où il y avait un type qui ne parlait à personne depuis quinze ans. Le lendemain de mon arrivée, il m'a parlé pendant trente-cinq minutes. Il était complètement cinglé.”

Charles Bukowski livre Nouveaux contes de la folie ordinaire

Nouveaux contes de la folie ordinaire, 1967, Notes sur la peste

“Il est seulement jaloux. Il s'est fait enculer, on lui a piqué ses plus belles années. il meurt d'envie de baiser. S'il tient jusqu'au bout. Mais il peut plus. Donc, maintenant, il veut que les jeunes souffrent comme il a souffert.”

Charles Bukowski livre Nouveaux contes de la folie ordinaire

Nouveaux contes de la folie ordinaire, 1967, La grande défonce