Citations du livre
Les Misérables

Les Misérables est un roman de Victor Hugo paru en 1862. Il a donné lieu à de nombreuses adaptations, au cinéma et sur de nombreux autres supports.

“Ce n'est rien de mourir, C'est affreux de ne pas vivre.”
Les Misérables

Les Misérables
Variante: Tant qu'il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles.

Les Misérables
Variante: Il dort. Quoique le sort fut pour lui bien étrange, Il vivait. Il mourut quand il n'eut plus son ange. La chose simplement d'elle-même arriva, Comme la nuit se fait lorsque le jour s'en va.

Les Misérables, Tome IV: L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis

“Le gamin est un être qui s'amuse, parce qu'il est malheureux.”
Les Misérables

Les Misérables : Tome I
Variante: Tant qu'on va et vient dans la pays natal, on s'imagine que ces rues vous sont indifférentes, que ces fenêtres, ces toits et ces portes ne vous sont de rien, que ces murs vous sont étrangers, que ces arbres sont les premiers arbres venue, que ces maisons où l'on n'entre pas vous sont inutiles, que ces pavés où l'on marche sont des pierres. Plus tard, quand on n'y est plus, on s'aperçoit que ces rues vous sont chères, que ces toits, ces fenêtres et ces portes vous manquent, que ces murailles vous sont nécessaires, que ces arbres sont vos bien-aimées, que ces maisons où l'on n'entrait pas on y entrait tous les jours, qu'on a laissé de ses entrailles, de son sang et de son coeur dans ces pavés. Tous ces lieux qu'on ne voit plus, qu'on ne reverra jamais peut-être, et dont on a gardé l'image, prennent un charme douloureux, vous reviennent avec la mélancolie d'une apparition, vous font la terre sainte visible, et sont, pour ainsi dire, la forme même de la France et on les aime et on les évoque tels qu'ils sont, tels qu'ils étaient, et l'on s'y obstine, et l'on n'y veut rien changer, car on tient à la figure de la patrie comme au visage de sa mère.