“Il n’y a pas qu’un jour, demain aussi le soleil brillera.”
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
En attendant le vote des bêtes sauvages. Le président Koyaga est un maître chasseur... et un dictateur de la pire espèce. Au cours d’une cérémonie purificatoire en six veillées, un griot des chasseurs et son répondeur lui racontent sa propre vie, toute sa vie, sans omettre les parts d’ombre et de sang. Koyaga est né dans la tribu des hommes nus. Il a fait la guerre d’Indochine. Puis il a pris la tête de la République du Golfe en usant de la sorcellerie et de l’assassinat. Accompagné de son âme damnée Maclécio, qui a vu en lui son homme de destin, il a parcouru l’Afrique de la guerre froide, prenant des leçons auprès de ses collègues en despotisme. On n’aura guère de peine à reconnaître au passage Houphouët-Boigny, Sékou Touré, Bokassa, Mobutu... pour ne parler que des non-vivants. De retour chez lui, grâce aux pouvoirs merveilleux que lui confèrent la météorite de sa maman et le Coran de son marabout, il triomphe de tous ses ennemis, déjoue tous les complots. Jusqu’au jour de la dernière conjuration où, s’étant fait passer pour mort, il perd la trace de la maman et du marabout...Avec un humour ravageur et une singulière puissance d’évocation, le récit mêle hommes et bêtes sauvages dans une lutte féroce, allie le conte à la chronique historique et renverse nombre d’idées reçues sur les relations étroites qu’entretiennent la magie et la politique mondiale.
“Il n’y a pas qu’un jour, demain aussi le soleil brillera.”
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
“La mort est l’aînée, la vie sa cadette. Nous, humains avons tort d’opposer la mort à la vie.”
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
“La limite du mauvais coucheur c’est l’intérieur de la tombe.”
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
“La buse qui plane ne se doute pas que ceux qui sont en bas devinent ses intentions.”
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
“Le palétuvier d’eau douce danse mal parce qu’il a de trop nombreuses racines.”
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
“Si tu supportes la fumée, tu te réchaufferas avec la braise.”
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
“La nuit dure longtemps mais le jour finit par arriver.”
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
“On ne met pas des vaches dans tous les parcs que l’esprit construit.”
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
“Le jour éloigné existe mais celui qui ne viendra pas n’existe pas.”
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
“La vache qui reste longtemps en place s’éloigne avec une fléchette.”
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
“Qui est souvent à la cour du roi finit toujours par trahir ses amis.”
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998
“Si quelqu’un t’a mordu, il t’a rappelé que tu as des dents.”
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998