Recueils de nouvelles, Le Musée noir, 1924, Le Sang de l'agneau
“L’évocation qui cache évoque; c’est cela une paroi.
Une autre vie est pressentie; ou une terreur inimaginable est défiée.
Cauchemars, rêves, fantômes régurgitent une espèce de corps sur la paroi. C’est-à-dire
sur la limite de notre condition. C’est-à-dire sur la frontière séparée, sexuée,
endeuillée. Cauchemars, rêves, fantômes font buter «l’image» contre la paroi
infranchissable – qui ne se franchit que silencieusement, dont on ne revient pas.
*
Bois, cornes, canines, griffes, fourrures, odeurs, sauts, cris stridents,
marmonnements sourds, où êtes vous?”
Abîmes
Citations similaires

Recueil de nouvelles, La Dame à la Louve, 1904, Brune comme une Noisette

Anne Calife sous le nom de Anne Colmerauer, La déferlante, 2003, Anne Calife, Paul et le chat, 2004

“Les fantômes font leur nid dans les fractures de l'histoire.”
Passage des larmes, 2009

“Le rêve est terminé / Que puis-je dire?”
The dream is over / What can I say ?
en
