“célèbre film de Stanley Kubrick, Orange mécanique, sorti en 1971, elle a envahi la télévision et le cinéma où la violence des sons et des couleurs, la transformation de la musique en simple bruitage agressent parfois outrageusement les sens. Dans les productions américaines, la violence en tant que telle est même mise en avant, exhibée, promue. Elle est le bain culturel dans lequel évoluent nos enfants avec leurs consoles de jeux et autres jouets électroniques. Mais comme, Nietzsche et quelques autres régnants, il est interdit d'interdire, à chacun de s'interroger : que faire et comment faire ? Peut-être remonter aux sources, aux racines du fait culturel, indissociable du fait religieux, où ont été mis en œuvre, par le mythe et par le rite, des mécanismes d'atténuation, voire d'éradication de la violence. 1 Concernant l'histoire et la pensée de ces naturalistes, on se reportera à mon ouvrage La Cannelle et le Panda, éd. Fayard”

La loi de la jungle : L'agressivité chez les plantes, les animaux, les humains

Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire
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Jean-Marie Pelt 24
biologiste, pharmacien, botaniste et écologue français 1933–2015

Citations similaires

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“Tout film est dépendant des autres films et y renvoie. Le cinéma était une innovation, un jeu scientifique jusqu'à ce qu'un nombre suffisant d'œuvres ait été amassé, assez pour créer un autre monde intermittent, une mythologie puissante et infinie dans laquelle plonger à volonté.”

Jim Morrison (1943–1971) chanteur des Doors

Each film depends upon all others and drives you on to others. Cinema was a novelty, a scientific toy, until a sufficient body of works has been amassed, enough to create an intermittent other world, a powerful, inifite mythology to be dipped into at will.
en
Les Seigneurs : Notes sur la vision (), 1969

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“Comme un nid d’aigle, la pieuse demeure se blottissait parmi les rochers. Les passants craignaient la violence de ses parfums. Jadis, le souffle inexorable des fleurs d’oranger avait fait mourir une vierge.”

Renée Vivien (1877–1909) poétesse britannique, écrivant en français

Recueil de nouvelles, La Dame à la Louve, 1904, Les Sœurs du silence

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“Regarder un film de Kubrick, c'est comme regarder le sommet d'une montagne depuis la vallée. On se demande comment quelqu'un a pu monter aussi haut.”

Stanley Kubrick (1928–1999) réalisateur américain

Martin Scorsese
À propos de Stanley Kubrick

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“Ce n'est point aujourd'hui le temps de la violence mais celui de la conscience de la violence. Que l'histoire ait toujours été le fruit de la violence, qu'il y ait toujours eu contradiction entre un impératif moral et la réalité de la violence, nous le savons bien et nous n'avons rien changé. […] Dans cette « prise de conscience », trois aspects me paraissent importants. (Tout d'abord), on comprend mieux le ridicule de la contradiction entre les efforts démesurés pour sauver un homme et la facilité des violences. D'un côté, on met tout en œuvre pour sauver un alpiniste en danger, de l'autre on torture, on bâtonne, on ne cesse d'user de violence contre [des quantités de gens]. […] Le second aspect, c'est la découverte de la généralisation de la violence : économique et psychologique, elle vient doubler la violence matérielle […] : matraquage publicitaire, propagande, guerre des (multinationales), violence des (automobilistes), terrorisme du professeur ou du prêtre envers leurs auditeurs… la violence est [multiforme]. [Enfin], on peut se justifier dans toute action par l'existence d'une violence précédente. Je jette un cocktail molotov, mais c'est parce que j'ai été victime de la violence du professeur, du père, du patron. […] Ainsi toute violence se trouve légitimée parce qu'elle n'est jamais qu'une contre-violence. […] Nous éprouvons ainsi, en réalité, la tentation, devant l'universalisation de la violence, d'entrer à notre tour dans le jeu. […] Mais alors, immanquablement, le chrétien se demandera : « comment pourrais-je être non-violent? » Et tout aussi immanquablement : « comment pourrais-je être violent? » Où serait donc enfin une attitude morale et spirituelle à la fois juste, pure et vraie?”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français

Contre les violents, 1972

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