“C'est donc la fin de l'homme, songea Jan avec une résignation au-delà de la tristesse. Une fin qu'aucun prophète n'avait jamais annoncée, une fin désavouant aussi bien l'optimisme que le pessimisme. Et néanmoins appropriée : elle avait la sublime inéluctabilité d'un grandiose chef-d'œuvre. Jan avait eu un fugitif aperçu du cosmos et de sa terrifiante immensité, et il savait désormais que l'homme n'y avait pas sa place. Il comprenait enfin la vanité ultime de l'utopie qui l'avait leurré. Il avait rêvé des étoiles. Or, la route qui conduisait aux étoiles bifurquait et la destination à laquelle menait chacune de ses branches était étrangère aux espoirs comme aux craintes des humains.”