“Dans le métro, à une heure d'affluence, si vous êtes à côté d'un prêtre, ne le prenez pas à parti immédiatement, mais au bout d'une ou deux stations, vous commencez à hurler, en lui foutant un coup de poing en pleine gueule : « Vieux porc, vous n'avez pas fini de me peloter! » La foule écoute; alors vous déclarez : « C'est la troisième fois cette semaine qu'un curé me fait des propositions, et dire qu'on envoie encore les enfants au catéchisme! » Vous pouvez ainsi insulter et même rosser un curé sans être lynché et, de plus, vous donnez à quelques personnes un exemple réel de l'ignoble hypocrisie des prêtres, […]”
Comment accommoder le prêtre, 1929
Thèmes
enfants , personnes , foi , enfant , semaine , fait , heure , personne , côté , station , coupe , exemple , bien-être , proposition , foule , être , pluie , prêtre , coup , gueule , parti , deux , immédiat , hypocrisie , métro , curé , plein , troisième , bout , réel , hurlement , porc , dire , insulte , écoute , catéchisme , poingJean Koppen 2
surréaliste français 1908Citations similaires
“Si vous vous êtes trouvé une fois du mauvais côté, jamais vous ne pouvez revenir complètement.”
Un singe à Moscou, 1995

Par moments, au comble du bonheur, je me posais cette question terrible : et s’il me quittait ? Tout de suite, je voyais mon âme se séparer de mon corps. Sans lui, j’étais finie. Pourtant, un soir, sans préavis, il a jeté ses affaires dans une valise et il est sorti de ma vie. Des années durant, j’ai eu l’impression d’être une enveloppe oubliée après une mue. Une enveloppe transparente suspendue dans le vide. Puis, d’autres années ont passé, et je me suis aperçue que j’étais encore là, que mon âme ne m’a jamais faussé compagnie, et d’un coup, j’ai recouvré mes esprits... [...] Ce que je veux dire est simple, Amine. On a beau s’attendre au pire, il nous surprendra toujours. Et si, par malheur, il nous arrive d’atteindre le fond, il dépendra de nous, et de nous seuls, d’y rester ou de remonter à la surface. Entre le chaud et le froid, il n’y a qu’un pas. Il s’agit de savoir où mettre les pieds. C’est très facile de déraper. Une précipitation, et on pique du nez dans le fossé. Mais est-ce la fin du monde ? Je ne le pense pas. Pour reprendre le dessus, il suffit juste de se faire une raison.
L’Attentat, 2005