“On ne peut pas faire un cheval de course d'un porc.
— Non, répondit Samuel, mais on peut en faire un porc de course.”

“J'appréhende mon corps comme s'il était neuf. Je suis un pilote de course avec une occasion qui peut lâcher à tout moment.”

“La pensée que nous pouvons grogner comme le porc qu'on égorge quand nous nous cachons parmi les porcs et hurler comme des loups quand nous sommes parmi les loups est une pensée de la dissimulation”

“C'est comme des œufs au jambon. Le porc est engagé. Le poulet n'est qu'impliqué.”

“En ce qui concerne la spontanéité, je dirai qu’elle est aussi un pied de porc, mais un pied de porc à l’envers, c’est-à-dire une langouste, celle-ci, comme chacun sait, présentant, au contraire du pied de porc, un squelette extérieur, alors que la viande superfine et délicate, c’est-à-dire le délire, occupe l’intérieur, ce qui signifie que, pour la spontanéité, la carapace de l’objectivité offre une résistance au délire mou de la viande.”

“Tripes, poumons, coeur de porc, etc., tout cela cuit à la vapeur avec du vin de riz.”

“Le propre de l'homme, c'est d'abord la course d'un bipède.”

“O bonheur de l'imaginaire, du possible, du concevable! Premier des droits humains : le fantasme! N'être pas là où l'on est; être là où l'on n'est pas. Oui, ça fonctionne dans les deux sens : pendant que son mari la ramone avec monotonie, l'épouse peut penser aux courses qu'il lui reste à faire; en essuyant la vaisselle, par contre, libre à elle de partir au septième ciel avec l'amant de ses rêves.”

“Car il n'y a de beauté que dans l'illusion. Et qu'on atteigne ou non le but de sa course, l'amertume a presque le même goût dans les deux cas. Les fins se valent toujours.”

“Je crois que [la course camarguaise] a encore de belles pages à tourner.”