“Nous avons besoin de renégocier notre contrat avec la nature. L'écologie est une force d'union qui peut diminuer l'intolerance et augmenter notre empathie envers les autres—avec les humains comme avec les animaux.” Gregory Colbert (1960) photographe canadien Paix et Harmonie: Le Message de Notre Découverte in Photo No. 427 (Mars 2006)
“Les croyants « voient qu’en Jésus la nature divine et la nature humaine ont commencés de s’entrelacer, afin que par sa communion avec ce qui est plus divin, la nature humaine devienne divine, non dans Jésus seul, mais encore en tout ceux qui, avec la foi, adoptent le genre de vie que Jésus a enseigné. »” Origène livre Contre Celse Contre Celse, L'incarnation et la divinisation
“Si l'on veut détruire la pyramide de la came, il faut commencer par la base, c'est-à-dire par le camé de la rue […]. Car le camé du trottoir […] est le seul facteur irremplaçable dans l'équation de la drogue.” William S. Burroughs livre Le Festin nu Le Festin nu (1959)
“La "nature humaine" n'est pas un produit élémentaliste de la seule hérédité, ni du seul environnement, mais représente un produit final très complexe de l'organisme-comme-un-tout, produit de l'ensemble multiple enviro-génétique.” Alfred Korzybski (1879–1950) Une carte n'est pas le territoire, 1949
“Le problème […] ne consiste pas à se demander quel est le but ou le bout du chemin, mais seulement à découvrir la meilleure manière de marcher.” Nicolas Grimaldi (1933) philosophe français Préjugés et paradoxes, 2007
“Si le nourrisson humain, seul de tout le règne animal, manifeste immédiatement sa présence au monde par des hurlements de souffrance incessants, c'est bien entendu qu'il souffre de manière intolérable. {…) À tout observateur impartial en tout cas il apparaît que l'individu humain ne peut pas être heureux, qu'il n'est en aucune manière conçu pour le bonheur, et que sa seule destinée possible est de propager le malheur autour de lui en rendant l'existence des autres aussi intolérable que l'est la sienne propre - ses premières victimes étant généralement ses parents.” Michel Houellebecq livre La Possibilité d'une île The Possibility of an Island
“L'homme est le résultat de la nature et de la culture et aujourd'hui nous sommes dans une situation où nous voulons nier la nature. Je trouve ça très étonnant à un moment où l'écologie se développe tellement que l'on ait pas plus de principes de précaution à l'égard de la personne humaine et ça revient à la finalité et à l'objectif que je souhaite, que je porte pour le peuple futur.” Christine Boutin (1944) femme politique française Le mariage pour tous
“L'écologie n'arrive à rien parce qu'elle est incompatible avec notre idée abrahamique de la terre. Nous abusons de la terre parce que nous la considérons comme une commodité qui nous appartient. Si nous la considérons au contraire comme une communauté à laquelle nous appartenons, nous pouvons commencer à l'utiliser avec amour et respect. Il n'y a pas d'autre moyen si nous voulons que la terre survive à l'impact de l'homme mécanisé, et si nous voulons engranger la moisson esthétique qu'elle est capable d'offrir à la culture.” Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables Almanach d'un comté des sables, 1949
“Une vraie prise en compte de ce qu'on appelle la nature, cela remet énormément de choses en cause quant au fonctionnement de notre économie. Qu'importe que vous soyez de gauche ou de droite, ce qui détruit la nature est tout simplement notre modèle de civilisation. Et c'est précisément cela qui nous met tous en danger. Je refuse d'associer écologie à gauche ou à droite. Mais aujourd'hui une vraie écologie n'a d'autre choix que de remettre en question les fondements de notre société. Et c'est évidemment difficile.” Dominique Bourg (1953) philosophe et professeur d'université français 2016
“La connaissance du passé satisfait d'abord un besoin humain fondamental, celui de comprendre et d'organiser le monde, de donner un sens au chaos des événements qui s'y succèdent. Nous savons bien, même si nous n'y pensons pas toujours, que nous sommes faits de ce passé; le rendre intelligible, c'est aussi commencer à nous connaître.” Tzvetan Todorov (1939–2017) critique littéraire, sémiologue, historien des idées et essayiste français Le Jardin imparfait, 1998