“Malheureux, Catulle, cesse d'être sot et ce que tu vois perdu, tiens-le pour perdu.”

“Le sot qui répète sans cesse : « Je suis asservi » finira bien par l'être un jour.”

“Attends! Je veux te parler, dit-il. Depuis que je t’ai vue, tu reviens si souvent dans ma mémoire. Tu m’as embrasé. J’ai perdu et mon coeur et ma voix.”

“Pour qu’un ensemble de sensations soit devenu un souvenir susceptible d’être classé dans le temps, il faut qu’il ait cessé d’être actuel, que nous ayons perdu le sens de son infinie complexité, sans quoi il serait resté actuel. Il faut qu’il ait pour ainsi dire cristallisé autour d’un centre d’associations d’idées qui sera comme une sorte d’étiquette. Ce n’est que quand ils auront ainsi perdu toute vie que nous pourrons classer nos souvenirs dans le temps, comme un botaniste range dans son herbier les fleurs desséchées.”

“Notre génération est peut-être perdue, mais elle est plus innocente que celle d'avant.”

“Il y aura toujours un chien perdu quelque part qui m'empêchera d'être heureux.”

“Tu ne pourrais être née à une meilleure époque que celle-ci où on a tout perdu.”

“Depuis Les glaciers mauves du paradis, publié chez Oswald en 1966, jusqu’à Ephémérides de Rodez, donné en 1987, Pierre-Bérenger Biscaye n’aura cessé de brosser des paysages intimes, de célébrer le paradis perdu de l’enfance.”

“Quelques heures ou quelques années d'attente c'est tout pareil, quand on a perdu l'illusion d'être éternel.”

“C'est une terrible solitude de perdre un être aimé, mais c'est une solitude encore plus grande de n'avoir jamais perdu personne.”