“Dans les villes, l'état social forme un corps dont toutes les parties distinctes, mais intimement liées, agissent et réagissent les unes sur les autres. L'aspect de la misère agglomérée y excite la pitié, et sollicite des secours qu'il est presque toujours facile de se procurer. Les villes ont des hospices, des bureaux de bienfaisance, des caisses de secours mutuels pour les ouvriers, des associations pieuses, des dispensaires, etc.

Les campagnes sont privées de tous ces avantages et restent abandonnées à elles-mêmes, comme si, formant un peuple à part, elles n'étaient pas régies par les mêmes lois et ne devaient pas prétendre aux mêmes bienfaits. Dans les communes rurales, plus qu'ailleurs, s'offre le contraste du bien-être des riches et de l'indigence des nombreux habitants qui n'ont d'autres biens que l'emploi de leurs forces. Si l’ouvrier des campagnes est moins à plaindre que celui des villes tant qu'il se porte bien, il est bien plus pauvre, plus écrasé par le malheur quand la maladie l'atteint. Le plus souvent, alors, il souffre sans secours, lutte péniblement, languit ignoré et meurt silencieux et résigné dans une chaumière où le froid, l’humidité, la malpropreté se joignent aux autres causes de destruction.”

Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes (1868)

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 11 juin 2021. L'histoire

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“De toutes les villes du monde, de toutes les patries intimes qu'un homme cherche à mériter au cours de ses voyages, Genève me semble la plus propice au bonheur.”

Jorge Luis Borges (1899–1986) écrivain argentin de prose et de poésie

Variante: De toutes les villes du monde. de toutes les patries intimes qu'un homme cherche à mériter au cours de ses voyages, Genève me semble la plus propice au bonheur.

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