“La population suisse est endettée à hauteur de plus de 600 milliards de francs pour des hypothèques. Il s’agit”

“Cet endettement disproportionné des ménages suisses n’est pas né du hasard. La responsabilité incombe à un système fiscal erroné, qui crée des incitations fatales. Ainsi, l’impôt sur la « valeur locative » et son pendant, la déduction fiscale des intérêts, encouragent les propriétaires à s’endetter lourdement. Dans le système actuel, on récompense en effet ceux qui ont les dettes les plus élevées possibles car ils bénéficient de déductions élevées des intérêts de la dette. Plus quelqu’un a des dettes, plus il peut économiser d’impôts. C’est absolument insensé et contrevient profondément à la valeur suisse traditionnelle de l’absence de dettes.”

“Majoritairement acquise à la libre circulation lors des différents scrutins consacrés à ce sujet, la population suisse commence à en ressentir les effets négatifs de manière de plus en plus concrète. Les loyers explosent, obéissant”

“On est prêt à accorder du jour au lendemain des milliards à nos banques, mais quand il s'agit de l'approvisionnement de nos citoyens en denrées alimentaires, on mise sur les importations parce qu'à court terme, cela paraît plus avantageux.”

“Au cours des dernières années déjà, la Suisse a subi des pressions croissantes. On nous a reproché d'être un "paradis fiscal", comme si un paradis était quelque chose de négatif; on nous a menacés de liste noire et de cavalerie. Et cette pression ira en s'intensifiant au cours des années à venir: les États endettés seront de plus en plus enclins à chercher un bouc émissaire, pour détourner l'attention de leurs propres problèmes. Il craignent par ailleurs la concurrence économique de la Suisse libérale. Enfin, ils trouvent chez nous ce qui manque chez eux: de l'argent.”

“Nous avons un endettement plus important que les villes de notre strate, mais nous avons les taux de fiscalité les plus bas de la région. C'est un choix, je l'assume.”

“Il s'agit de choisir entre la dictature qui vient d'en bas, et la dictature qui vient d'en haut : je choisis celle qui vient d'en haut, parce qu'elle vient de régions plus pures et sereines; il s'agit de choisir, en fin de compte, entre la dictature du poignard et la dictature du sabre : je choisis celle du sabre, parce qu'elle est plus noble.”

“Il s'agit là [l'abandon des harkis] en vérité d'une des plus grandes ignominies, d'une des plus grandes hontes de toute l'Histoire de France.”

“[…] en Suisse, nous n'avons pas cette mentalité associative. En France, après une telle augmentation de primes, le peuple serait dans la rue.”

“À travers l’aide au développement, la Confédération soutient des centaines de projets. Mais au lieu de concentrer les moyens, nous distribuons à plus de la moitié des pays du globe. Quel éparpillement! Bien naïf, celui qui croit que tous les fonds vont à l’étranger. Outre les milliards qui quittent la Suisse, plus d’une centaine de millions va à des organisations indigènes.”