“Elle ne pensait pas aux hommes. Au couvent, elle avait trouvé les jeunes filles divisées en trois groupes : les sages, pieuses et douces; les diables, rebelles et amusantes; entre les deux, les bêtes, masse inerte et fluide comme le marais des assemblées. La première année, « Dupin » fut un diable, mêlé à toutes les folles expéditions sur les toits et dans les caves.”

Lélia ou la vie de George Sand, 1952

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 4 juin 2021. L'histoire
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André Maurois 44
romancier essayiste et historien de la littérature français 1885–1967

Citations similaires

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“Dieu et le Diable désirent tous deux intervenir dans les affaires humaines; le Diable choisit toujours bien son moment.”

Robertson Davies (1913–1995) romancier canadien

De Ramsay, ami calviniste d'Eisengrim.
Le monde des merveilles (Trilogie de Deptford, III)

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“Il y avait dans le groupe une jeune fille assez brutalement belle, il la remarqua, et comme s'il avait eu un droit nouveau sur toutes les femmes, il fut surpris qu'elle ne l'eût pas regardé.”

Abel Bonnard (1883–1968) homme politique, écrivain, essayiste et poète français

Ouvrages, Le Palais Palmacamini (1914)

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“Envoyez-moi votre fille, écrivait saint Jérôme à Læta; je me charge de l’élever. » « Gardez auprès de vous votre fille, » répond Fénelon à une mère qui lui avait demandé son avis. Le conseil était nouveau. Le couvent était resté la ressource commune, presque la seule ressource d’éducation pour les jeunes filles. Fénelon n’hésite pas à en signaler les dangers. « J’estime fort l’éducation des bons couvents, dit-il en substance, mais je compte encore plus sur les soins d’une bonne mère, quand elle est libre de s’y appliquer. Si un couvent n’est pas régulier, c’est une école de vanité : les jeunes filles n’y entendent parler du monde que comme d’une espèce d’enchantement; il n’est pas de poison plus subtil; mieux vaut le monde lui-même qu’un couvent mondain. Si l’établissement est demeuré fidèle à l’esprit de son institut, l’ignorance absolue du siècle y règne : l’enfant qui en sort pour entrer dans la vie est comme une personne qu’on aurait nourrie dans les ténèbres d’une profonde caverne, et qu’on ferait tout d’un coup passer au grand jour; rien ne peut être plus redoutable pour une imagination vive que cette surprise soudaine. C’est à la mère sage et discrète qu’il convient d’introduire peu à peu la jeune fille dans la société où elle doit vivre, et d’y accoutumer sa vue. Elle seule d’ailleurs peut découvrir dans son esprit et dans son cœur les mouvements qu’il importe de connaître pour la bien diriger.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Fénelon

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