“À Paris, on ne vit pas, on se survit. C’est pourquoi la passion des femmes y est si puissante, le désir de la chair si vif : on a toujours la sensation que s’écoule la dernière seconde où la femme est encore à portée de nos mains… où le ciel est visible au-dessus des marronniers… où l’univers conserve un semblant d’apparence avant de s’anéantir. Le matin, sitôt l’aube, au lieu de voir le jour, on voit, par sa fenêtre, au-dessus de la ville, se traîner de longs pans de brumes indéfinissables, d’interminables écharpes de brouillards effilochés qui cachent les maisons, les rues, les gens, comme une jupe à franges dissimule les cuisses d’une femme, comme les guenilles de son sexe dissimulent le trou caché.”
Citations extraites de périodiques, Dans Nota Bene
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Dernière mise à jour 21 mai 2020.
L'histoire
Thèmes
univers , apparence , passion , femmes , sexe , maison , jour , femme , matin , lieu , main , ville , rue , seconde , porte , gens , génération , fenêtre , conservateur , avant , porte-parole , trou , train , ciel , désir , port , second , portée , sensation , chair , jupe , conservation , main- , brouillard , semblant , aube , brume , pourquoi , voirie , vif , long , pari , dessus , écoulement , pan , anéantissementPierre Bourgeade 13
1927–2009Citations similaires
“On ne fuit pas le ciel : partout où l’on passe, il est au-dessus de nos têtes.”
Jean-Marie Adiaffi
(1941–1999) écrivain ivoirien
La Carte d’identité, 1980
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998