“Depuis Les glaciers mauves du paradis, publié chez Oswald en 1966, jusqu’à Ephémérides de Rodez, donné en 1987, Pierre-Bérenger Biscaye n’aura cessé de brosser des paysages intimes, de célébrer le paradis perdu de l’enfance.”

“Le père Hugo ne voulait pas que l’on dépose de la musique le long de ses vers… Paul Klee aurait-il admis que l’on dépose des vers le long de ses tableaux? C’est la question que soulève Pierre-Bérenger Biscaye avec ses poèmes dont la rêverie nonchalante prolonge parfois celles du maître bernois.”

“Voilà longtemps que nous avons perdu le paradis, et le paradis nouveau dont nous rêvons, ou que nous voulons édifier, ne se trouvera pas sur l’équateur ni au bord des mers chaudes d’Orient : il est en nous et dans notre avenir d’hommes du Nord.”

“L’espérance n’est qu’un charlatan qui nous trompe sans cesse. Et, pour moi, le bonheur n’a commencé que lorsque je l’ai eu perdue. Je mettrais volontiers sur la porte du paradis, le vers que le Dante a mis sur celle de l’enfer : Lasciate ogni speranza, voi ch’entrate”

“Je conçois que l'on puisse s'enthousiasmer pour le paradis de Mahomet, mais le fade paradis des chrétiens!”

“Le paradis n’est pas un espace et ce n’est pas non plus une durée dans le temps. Le paradis, c’est simplement d’être soi-même parfait.”

“(…) j'avais le paradis dans le coeur.”

“Rien ne donne au paysage sa valeur inestimable comme d'en connaître chaque branche et chaque pierre.”

“L'Ardèche est le paradis des gourmets.”

“Le paradis terrestre est où je suis.”