“Elle alla rendre visite à des femmes chargées d'enfants, à des hommes édentés, dont la vie entière se déroule sur un rythme alangui, monotone, qui se nourrissent lentement du moindre geste et précipitent ce temps fondu, visqueux, en cristaux de bonheur, incroyables et précieux : sourires, contes, chansons, danses. Elle qui, dans la sueur des bureaux aseptisés, s'était prise à haïr ses congénères, ici, dans la pureté de ces baraques crasseuses, elle se reprenait à les aimer et en avait les larmes aux yeux.”
, 2005
Thèmes
temps , danse , larmes , vie , femmes , hommes , bonheur , enfants , sourire , homme , femme , enfant , bureau , chanson , charge , visite , visiteur , rythme , cristal , geste , conte , pureté , fondue , déroulement , yeux , baraquementJean-Christophe Rufin 43
médecin, historien, écrivain, et diplomate français 1952Citations similaires

“Je trouve, dis-je à l'Autodidacte, qu'on ne peut pas plus haïr les hommes que les aimer.”
La Nausée , 1938

“Je n'ai à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur.”
I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat.
Discours d'investiture.
en
Wikiquote
Discours devant la chambre des Communes

La Culotte en jersey de soi, Renée Dunan, Le Cercle Poche, 2011, 1923, 19, 978-2-84714-152-8
La Culotte en jersey de soi, 1923