Une révolution sous nos yeux - Comment l'Islam va transformer la France et l'Europe, 2009
“On assiste au découplage entre religion et culture traditionnelle, ce qui s'est déjà fait dans le christianisme (sous l'effet de la sécularisation) et ce qui se fait aujourd'hui en islam, sous l'effet de la mondialisation et de la déculturation. L'islam qui prend racine en Europe n'est pas un islam "civilisationnel" : il se veut pure religion, détaché des cultures d'origine.”
Thèmes
religion , fait , effet , culture , racine , entrée , origine , christianisme , sou , mondialisation , détachement , islamOlivier Roy 2
politologue français 1949Citations similaires

La merveilleuse civilisation maure d’Espagne, au fond plus proche de nous, parlant plus à nos sens et à notre goût que Rome et la Grèce, a été foulée aux pieds (et je préfère ne pas penser par quels pieds !) — Pourquoi ? Parce qu’elle devait le jour à des instincts aristocratiques, à des instincts virils, parce qu’elle disait oui à la vie, avec en plus, les exquis raffinements de la vie maure !… Les croisés combattirent plus tard quelque chose devant quoi ils auraient mieux fait de se prosterner dans la poussière — une civilisation en comparaison de laquelle même notre [XIX] semblerait pauvre et retardataire ! Sans doute, ils rêvaient de butin : l'Orient était riche !… Voyons donc les choses comme elles sont ! Les croisades ? Une piraterie de grande envergure, et rien de plus ! […] L'Église a mené sa guerre à outrance contre tout ce que la Terre portait comme d'aristocratique ! […] La noblesse allemande est à peu près entièrement absente de l’histoire de la culture supérieure : on en devine la cause… Le christianisme, l’alcool — les deux grands moyens de corruption… En soi, on ne devrait même pas avoir à choisir entre l’islam et le christianisme, pas plus qu’entre un Arabe et un Juif. La réponse est donnée d’avance : ici, nul ne peut choisir librement. Soit on est un tchandala, soit on ne l’est pas. « Guerre à outrance avec Rome ! Paix et amitié avec l’Islam. » C’est ce qu’a senti, c’est ce qu’a fait ce grand esprit fort, le seul génie parmi les empereurs allemands, Frédéric II.
L'Antéchrist, 1888