“À la Renaissance, Érasme et Vivès déclaraient hautement les femmes susceptibles de la culture la plus élevée; on les égalait aux hommes; on les plaçait même au-dessus : telle est du moins la thèse que soutiennent Corneille Agrippa, Brantôme et toute la suite des poètes attachés à Marguerite de Valois. Avec le dix-septième siècle, le débat change encore une fois de caractère. C’est dans les académies, les salons et les ruelles que Mlle de Gournay et Mlle de Scudéry aspirent à faire une place à leur sexe, toutes prêtes d’ailleurs à la conquérir elles-mêmes par le travail, à ne rien ménager pour assouplir leur esprit aux exercices littéraires les plus subtils et perfectionner leur raison.”
L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Fénelon
Thèmes
changement , perfection , femmes , hommes , foi , sexe , homme , femme , travail , raison , esprit , débat , caractère , haut , siècle , culture , place , pluie , haut-parleur , exercice , ménage , hauteur , poète , thèse , ailleurs , septième , ruelle , assouplissement , attachement , faire , moins , élève , tout , suite , académie , dessus , dixième , salon , renaissanceOctave Gréard 65
pédagogue et universitaire français 1828–1904Citations similaires

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