“Les jours de calme, le figuier était une caravelle de jade pétrifiée, qui se balançait imperceptiblement, attachée à un mur noir qu'éclaboussait de vert la marée du printemps. Mais lorsque soufflait le vent de mars, elle se frayait, ses vertes voiles gonflées, un passage à travers la lumière et les nuages. Je grimpais à la cime, et ma tête émergeait d'entre les grandes feuilles, picorée par les oiseaux, couronnée de prophéties.”
Poésie, Liberté sur parole, 1929
Thèmes
oiseau , lumière , jour , tête , mur , vent , noir , printemps , grand , passager , vert , nuage , passage , feuille , entrée , marée , couronne , en-tête , gonflement , cime , mars , attachement , prophètesse , calme , voile , travéeOctavio Paz 87
poète, essayiste et diplomate mexicain 1914–1998Citations similaires

Anne Calife sous le nom de Anne Colmerauer, La déferlante, 2003, Anne Calife, Paul et le chat, 2004

“A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu, voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes.”
Poèmes

Anne Calife sous le nom de Anne Colmerauer, La déferlante, 2003, Anne Calife, Paul et le chat, 2004