Mon pays la France, 1963
“Sur les drapeaux des régiments de tirailleurs algériens et sur les étendards des spahis est gravée une devise. Ce n'est même pas « Honneur et Fidélité » mais « Honneur et Patrie », notre Patrie, c'est la France, et nous n'admettons pas qu'on l'arrache de nos cœurs. Nous n'admettons pas, après le 13 mai [1958], après le référendum du 28 septembre [1958], qu'on revienne sur notre volonté de vivre et de mourrir français. Nous n'admettons pas non plus que la Métropole soit consultée pour savoir si l'on nous autorise à être français. C'est une injure qui nous est faite, à nous Musulmans, qui avons défendu sur tous les champs de bataille un patrimoine commun, un honneur commun, une patrie unique et qui sommes d'ailleurs un mélange de races, de confessions et de peuples ni plus ni moins divers que le peuple français lui-même.”
Déclaration du Bachaga Boualam, vice-président de l'Assemblée nationale, le [28, janvier, 1960] .
Discours
Thèmes
volonté , fidélité , peuple , fait , cœur , bataille , l'après-midi , bien-être , être , drapeau , pluie , français , patrimoine , mélange , consultation , honneur , race , ailleurs , patrie , champs , septembre , ni~ , vivres , régiment , devise , non , moins , tirailleur , commune , métropole , mai , savoir , algérien , francisation , référendum , musulman , confessionSaïd Boualam 16
député de l'Algérie, vice président de l'Assemblée nationale 1906–1982Citations similaires

Discours, Politique intérieure

Réponse à Jérôme Pétion.
Écrits et articles, « Des papiers publics », Lettres de M. Robespierre à ses commettants, n° 7, [novembre, 1792]
“Si la France est une cause perdue, l'honneur commande de s'y dévouer.”
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