“Les entreprises n'existent plus pour produire. Leur principale raison d'être est de créer des emplois.”

“Si, dans un demi-siècle ou moins, des compagnies d'assurances parviennent à contrôler les principales entreprises et à imposer leurs normes aux États, si des mercenaires privés remplacent les armées, si des monnaies d'entreprises se substituent aux principales devises, alors l'hyperempire aura triomphé.”

“Une erreur, d'ordre purement idéologique cette fois, affecte le pacte responsabilité qui est pensé en termes de contrat donnant lieu à des contreparties de la part des entreprises. En effet, un État ne peut pas négocier avec les entreprises car les décisions des chefs d'entreprises sont toujours individuelles, et les chefs d'entreprises ne sont pas des fonctionnaires mais des agents libres qui prennent leurs décisions, notamment d'investissement et de création d'emplois, en évaluant individuellement leurs risques selon la stabilité de l'environnement et les perspectives favorables de retour sur investissement. En revanche, un État efficace peut, et doit, créer les conditions favorables aux décisions d'investissement qui créeront les conditions de la croissance.”

“Pour créer une entreprise, il suffit d’avoir 10 % de finances, 10 % de compétences, 40 % de vaillance, 40 % d’inconscience.”

“L'emploi du temps n'est plus le temps de l'emploi.”

“La croissance surconcentre les richesses. Elle accroit les inégalités, elle accélère la destruction des ressources et des grands équilibres du système Terre, tout cela sans nous rendre plus heureux ni créer davantage d'emplois. Bizarre qu'on ait autant de peine à nous détacher de ce mythe.”

“Créer (produire) l’espace planétaire comme support social d’une vie quotidienne métamorphosée, ouverte aux possibilités multiples, tel s’ouvrirait l’orient, à l’horizon.”

“Avec de grands emplois et des principes vulgaires, on est toujours agité. C’est la raison qui ôte les soucis de l’âme et non pas les places.”

“Les choses peut-être n'existent que dans le présent.”

“Il faut dire qu’en ce mois de septembre 1991 le marché de l’emploi n’était guère brillant pour un diplômé en géographie de vingt-trois ans. La première guerre du Golfe avait plongé l’économie mondiale en récession et les entreprises embauchaient à l’époque plus volontiers des experts en restructuration que des géologues ou des cartographes.”