“Le lampiste est le vrai coupable
Un général sans soldats est-il dangereux ?
Un commissaire ou un préfet de police sans agents ?
Un pape sans cardinaux, sans archevêques et sans curés ?
Ceux-là j'en veux bien.
Les Anglais le savent : un roi sans pouvoir est merveilleusement inoffensif.
Mais un lampiste est une force agissante.
Cent lampistes sont un danger pour l'individu.
Cent mille lampistes suffisent à une guerre.
Cent millions de lampistes font le malheur de l'humanité.
Le directeur de la SNCF n'est pas en mesure de faire dérailler un train par ses propres pouvoirs, il faudra pour y arriver qu'il se mue en aiguilleur - ou en lampiste - et qu'il fausse les signaux. Mais un aiguilleur ! Quel poste de choix.
Hitler tout seul ! Merveilleux spectacle.
Mais quatre-vingt-cinq millions de lampistes derrière lui, et finie la rigolade. Hitler est mort, les lampistes restent et tâchent de se faire passer pour inoffensifs - comme tous les lampistes du monde.
Les lampistes entre eux se haïssent; mais réunis, ils prennent le nom de peuple et deviennent invulnérables.
L'individualisation du peuple est la seule défense contre le lampiste. Le lampiste le sait .”
Traité de civisme, 195?
Boris Vian 73
écrivain, poète, chanteur et musicien de jazz français 1920–1959Citations similaires

Contre la commission des Douze créée par la Gironde, 27 mai 1793
Discours

“Bien souvent on se rend coupable en négligeant d'agir, et non pas seulement en agissant.”
Pensées

Alexandre Dumas - Partie III : Voyages, Histoire, Causeries, Divers (Dumas Père)

I stood in front of a hundred and one critics at a critic's convention, ... and a critic asked me, "Miss Cho, isn't it true that your management asked you to lose weight to play the part of yourself in your own TV show?" Gail grabbed the mike from me and said, "There is no truth in that whatsoever." I... was so... hungry.
en
I'm the One that I Want

Dans une lettre, écrite la veille de sa mort
Citation rapportée

Sur ses nouveaux adversaires girondins qui rétablirent heureusement les 24 mars et 4 avril 1792 à l'assemblée législative les droits des hommes de couleur libres, révoqués par l'assemblée Constituante le 24 septembre 1791.
Écrits et articles, Le Défenseur de la Constitution, n° 3, [31, mai, 1792]