“J’ai d’autant plus aimé ces lieux que je les ai sentis dangereux. La poésie, la nature et l’amour sont à jamais les abîmes les plus ardents où peut se jeter l’être. La Côte d’Opale est ce lieu qui m’a frappée d’évidence et qui, sans cesse, me demande : comment se fier aux apparences ? Un peu comme une bête qui jette son dévolu sur l’endroit où sera sa tanière, je l’ai élu pour qu’il fût le lieu des retours, des baumes, des repos, des boccages, des collines et des marécages, le lieu de l’écart, du construit, de l’écrit, une barque sans maître qui dérive dans l’effroi de la vie.”
Carnets, Carnets de la Côte d’Opale – L’infini arrive pieds nus sur cette terre, Point d’Appui 4, 2016
Thèmes
côte , colline , frappe , peu , sentier , effroi , poésie , cesse , dérivée , marécage , écrit , repos , maîtresse , être , maître , jet , nature , bête , écart , demande , pluie , endroit , amour , vie , bien-être , apparence , élus , retour , barque , évidence , lieu , commentateurNadine Ribault 31
écrivaine française 1964Citations similaires

À son ami Olympius, Familiarum rerum, XI, 1, 2, à la source de la Sorgue, 10 juillet 1351
“Le lieu où l’on attend la mort n’a pas besoin d’être vaste.”
En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998

“La patrie est aux lieux où l’on a des amis.”
L’Aventurière (1860)

“Le monde est le lieu où s'affrontent les histoires.”
Les Producteurs, 2015