“Céline […] n'aime pas cuisiner. […] Fâchée "à mort" avec sa mère, elle ne voit plus ses parents depuis des lustres. Enfin, ce sont les apparences, car en réalité Céline n'a pas rompu la symbiose. L'importance qu'elle donne à sa maman le montre! En séance, elle ne parle que de cette dernière. Bien sûr, elle se rebelle lorsque je le lui souligne. Elle n'aime pas l'idée d'être dépendante de sa mère. Mais ne pas voir l'autre physiquement ne signifie pas qu'on n'y soit pas très attaché(e). En fait, être fâché "à mort" manifeste un sacré attachement, lequel renvoie à la difficulté de se libérer d'un nœud sacré ou plutôt sacralisé au moyen de la peur par nos parents et, au-delà d'eux, par des générations et des générations. Ainsi fâchée, Céline ne peut accepter quelque ressemblance que ce soit avec sa mère. Et comme cette dernière cuisinait beaucoup, Céline s'abstient de toucher la moindre casserole. (p. 50-51)”
Un zeste de conscience dans la cuisine
Thèmes
fait , parent , gens , génération , bien-être , être , données , difficulté , pluie , e-mail , montre , moyenne , toucher , parlement , rebelle , importance , acceptation , moyen , maman , autre , car , sacré , attachement , séance , physique , manifestations , voirie , symbiose , ressemblance , nœud , casseroleCitations similaires

17 février 1941
Journal littéraire, Une galerie de portraits monumentale

Il est ici question de Pauline de Grignan, fille de la comtesse de Grignan et petite-fille de Madame de Sévigné.
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L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Préface
Transposé à l'espèce humaine, ce concept d'empreinte a été rebaptisé "imprégnation" par la suite.
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