“Si toutes des réflexions sont justes, on concevra sans peine que plus les nations sont rihes, plus le nombre de ceux qui ont recours à la charité publique doit se multiplier, puisque deux causes très puissantes tendent à ce résultat: chez ces nations, la classe la plus naturellement exposée aux besoins augmente sans cesse, et d'un autre côté, les besoins s'augmentent et se diversifient eux-mêmes à l'infini; l'occasion de se trouver exposé à quelques-uns devient plus fréquente chaque jour.”

Sur le paupérisme

Dernière mise à jour 22 mai 2020. L'histoire
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Alexis de Tocqueville 40
philosophe politique, homme politique, historien, précurseu… 1805–1859

Citations similaires

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“Chaque fois que l'on a besoin de telle ou telle espèce d'hommes, je suis de l'espèce qu'il faut; et si l'on a quelque jour à choisir parmi des justes et des probes, tu ne découvriras personne de plus scrupuleux que moi. Néanmoins je suis ainsi fait que j'entends l'emporter toujours.”

Οὗ γὰρ τοιούτων δεῖ, τοιοῦτός εἰμ’ ἐγώ·
χὤπου δικαίων κἀγαθῶν ἀνδρῶν κρίσις,
οὐκ ἂν λάβοις μου μᾶλλον οὐδέν’ εὐσεβῆ.
Νικᾶν γε μέντοι πανταχοῦ χρῄζων ἔφυν
grc
Ulysse.
Philoctète

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“L’homme naturellement ambitieux et orgueilleux ne trouve jamais en lui-même pourquoi un autre lui doit commander, jusqu’à ce que son besoin propre le lui fasse sentir.”

Louis XIV (1638–1715) roi de France et de Navarre de 1643 à 1715

Scissionnée de : [Tant que tout prospère dans un État, on peut oublier les biens définis que produit la royauté, et envier seulement ceux qu’elle possède : …]
Mémoires pour l’instruction du Dauphin, Volume 2

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“Il est en Europe un État, la France, qui en est menacé. C’est un pays riche, dont la population ne s’accroît plus, entouré de pays pauvres dont la population s’accroît constamment. L’immigration de ces voisins est fatale, et d’autant plus fatale que les exigences croissantes de nos ouvriers la rendent nécessaire pour les besoins de l’agriculture et de l’industrie. Les avantages que trouvent ces émigrants sur notre sol sont évidents. […] un travail plus facile et mieux rétribué que sur leur territoire natal. Ils se dirigent vers notre pays, non seulement parce qu’il est plus riche, mais aussi parce que la plupart des autres édictent chaque jour des mesures pour les repousser. L’invasion des étrangers est d’autant plus redoutable, que ce sont, naturellement, les éléments les plus inférieurs, ceux qui n’arrivaient pas à se suffire à eux-mêmes dans leur patrie, qui émigrent. Nos principes humanitaires nous condamnent à subir une invasion croissante d’étrangers. Ils n’étaient pas 400 000 il y a quarante ans, ils sont plus de 1 200 000 aujourd’hui, et ils arrivent en rangs chaque jour plus pressés. Si l’on ne considérait que le nombre d’italiens qu’elle contient, Marseille pourrait être qualifiée de colonie italienne. […] Si les conditions actuelles ne changent pas, c’est-à-dire si ces invasions ne s’arrêtent pas, il faudra un temps bien court pour qu’en France un tiers de la population soit devenu allemand et un tiers italien. Que devient l’unité, ou simplement l’existence d’un peuple, dans des conditions semblables?”

À propos de l'immigration européenne, principalement italienne.
Lois psychologiques de l'évolution des peuples (1894)

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