“Ferme tes yeux à demi, Croise tes bras sur ton sein, Et de ton cœur endormi Chasse à jamais tout dessein." "Je chante la nature, Les étoiles du soir, les larmes du matin, Les couchers de soleil à l'horizon lointain, Le ciel qui parle au cœur d'existence future!”

— Robert W. Chambers , livre Le Roi en jaune

The King in Yellow

Dernière mise à jour 22 mai 2020. L'histoire

Thèmes

matin , cœur , soir , étoile , bras , chanteur , ferme , ciel , parlement , existence , couche , chasse , horizon , croisée , sein , tout , demi , dessein , yeux

Robert W. Chambers 4

1865–1933

Citations similaires

“Je chante la nature, Les étoiles du soir, les larmes du matin, Les couchers de soleil à l'horizon lointain, Le ciel qui parle au cœur d'existence future!”

Robert W. Chambers livre Le Roi en jaune

The King in Yellow

“Vous ne pourrez jamais voir cette étoile comme je la voyais. Vous ne comprenez pas : elle est comme le cœur d'une fleur sans cœur.”

André Breton livre Nadja

Nadja

“Attends. Laisse-moi dire adieu à cette légèreté sans tache qui fut la mienne. Laisse-moi dire adieu à ma jeunesse. Il y a des soirs, des soirs de Corinthe ou d'Athènes, pleins de chants et d'odeurs qui ne m'appartiendront plus jamais. Des matins, pleins d'espoir aussi… Allons adieu! adieu! (Il vient vers Electre.) Viens, Electre, regarde notre ville. Elle est là, rouge sous le soleil, bourdonnante d'hommes et de mouches, dans l'engourdissement têtu d'un après-midi d'été; elle me repousse de tous ses murs, de tous ses toits, de toutes ses portes closes. Et pourtant elle est à prendre, je le sens depuis ce matin. Et toi aussi, Electre, tu es à prendre. Je vous prendrai. Je deviendrai hache et je fendrai en deux ces murailles obstinées, j'ouvrirai le ventre de ces maisons bigotes, elles exhaleront par leurs plaies béantes une odeur de mangeaille et d'encens; je deviendrai cognée et je m enfoncerai dans le cœur de cette ville comme la cognée dans le cœur d'un chêne.”

Jean-Paul Sartre Les Mouches

The Flies

“Les premières étoiles se montraient. […] bientôt toutes ses amies lointaines parsèmeraient le ciel. - Le poisson aussi est mon ami, dit-il tout haut. […] Pourtant faut que je le tue. Heureusement qu'on est pas obligé de tuer les étoiles!”

Ernest Hemingway (1899–1961) écrivain, journaliste et correspondant de guerre américain

Le viel homme et la mer, 1952

“Elle chante exclusivement le destin du corps et privilégie un élément de cette réalité physique : le cœur. Il est le siège des émotions, de la joie et de la tristesse, d'espoirs passagers et de désespoirs profonds. Au point que le mot « cœur » s'utilise souvent comme pour se prendre soi-même à témoin. Par cet artifice, la chanteuse se dédouble et s'adresse le discours poétique. Le cœur se voit aussi parfois personnifié. Il est alors comparé à un oiseau, à une ruine, à une fontaine de sang, à un four fermé qui dévore ses propres flammes.”

Sayd Bahodine Majrouh (1928–1988) homme politique afghan

Le Suicide et le Chant

“Mlle Dangès vocalise un si déplorable air des Huguenots qu'elle ferme les yeux tout le temps, pour ne pas voir ce qu'elle chante.”

Colette (1873–1954) romancière française

Critique musicale, Au concert, 1903

“Quel oiseau a le cœur à chanter, dans un buisson d’épines?”

J. M. Coetzee (1940) romancier et professeur en littérature sud-africain

En attendant les barbares , Angleterre 1980, Afrique du Sud 1981

“Accepter le destin d'un cœur ferme n'est pas une vertu, c'est être un homme selon Homère, tout simplement.”

Dominique Venner (1935–2013) historien, journaliste et essayiste français d'extrême droite

Histoire et tradition des Européens : 30 000 ans d'identité, 2002

“Caresse l'horizon de la nuit, cherche le cœur de jais que l'aube recouvre de chair.”

Paul Éluard livre Capitale de la douleur

Capitale de la douleur, 1926

“Ses bras blancs devinrent tout mon horizon.”

Max Jacob Le Cornet à dés

« Le coq et la perle », extrait.
Le Cornet à dés (1945)

“Ferme tes yeux à demi, Croise tes bras sur ton sein, Et de ton cœur endormi Chasse à jamais tout dessein." "Je chante la nature, Les étoiles du soir, les larmes du matin, Les couchers de soleil à l'horizon lointain, Le ciel qui parle au cœur d'existence future!”

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