“Une maison vide est la tombe de la mémoire.”

Nevermore, 1994

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“La nostalgie ne fait pas une politique éducative, la confiance aveugle dans le présent non plus.”

Philippe Meirieu (1949) chercheur et écrivain, spécialiste des sciences de l'éducation et de la pédagogie, personnalité politique frança…
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“Le monument historique entretient un rapport autre avec la mémoire vivante et avec la durée.”

L'Allégorie du patrimoine, Françoise Choay, Seuil, 1999 (édition revue et augmentée), 21, Monument et monument historique, 2-02-0300230, 1992, la couleur des idées, fr
L'Allégorie du patrimoine

“Inviter des tiers à partager sa nostalgie, c'est risquer l'embarras.”

David Homel (1952) écrivain et traducteur américain

L'Analyste ('), 2003

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“Le désespoir conduit au plagiat bien plus souvent que l’infamie.”

Ruth Rendell (1930–2015) skieuse alpine autrichienne

Jeux de mains, 1999

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“Religion : fille de l'espérance et de la peur; elle explique à l'ignorance la nature de l'inconnaissable.”

Ambrose Bierce (1842–1914) écrivain et journaliste américain

Issue du Dictionnaire du diable

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“[…] cette confusion des lieux de peur et des lieux de plaisir dans l'imaginaire européen, qui donne à chacun l'occasion de se rendre fantasmatiquement maître de l'espace destiné à l'asservissement du nombre, préfigure paradoxalement la fête révolutionnaire alors conçue comme « l'éveil d'un sujet collectif qui naît à lui-même, et qui se perçoit en toutes ses parties, en chacun de ses participants ». Et quand la première fête révolutionnaire aurait été la prise de la Bastille, c'est-à-dire la prise de possession collective d'un lieu clos ou bien l'abolition d'un décor qui sépare, le roman noir propose la même fête, mais à l'intérieur d'un décor où la séparation ne se serait maintenue que pour exalter la souveraineté de tous ceux qui s'en rendent fantasmatiquement maîtres. Ainsi niant à la fois le caractère exclusif de la fête aristocratique et le caractère collectif de la fête révolutionnaire, l'architecture noire ouvre un espace de subversion où le nombre délimite négativement le champ d'affirmation de l'unique pour en faire une prison, de même que l'unique y vient nier la possibilité d'un plaisir partagé, excluant tout ce qui s'oppose à sa propre satisfaction. Car illustrant l'idée fort répandue en cette fin de siècle que « l'extrême liberté de quelques-uns attente à la liberté de tous », les demeures du roman noir exposent aussi que la liberté de tous porte atteinte à la liberté de chacun dont elles esquissent les perspectives illimitées.”

Annie Le Brun (1942) poétesse française

Annie Le Brun cite ici à deux reprises Jean Starobinski (in l'Invention de la liberté).
Essai critique, Les châteaux de la subversion, 1982

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