“On peut se tromper, c’est humain, mais il faut se garder de vouloir tromper les autres.”
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4ème Congrès du PDCI-RDA, 23 septembre 1965
Félix Houphouët-Boigny , surnommé « le sage » ou même « Nanan Boigny » ou « Nanan Houphouët » ou encore « Le Vieux » , est le « père » de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Successivement chef traditionnel, médecin, planteur, dirigeant syndical, député en France, ministre de gouvernements français, président de l'Assemblée nationale ivoirienne, maire d'Abidjan, Premier ministre ivoirien et premier président de la Côte d'Ivoire de 1960 à 1993, Félix Houphouët-Boigny tient un rôle de premier ordre dans le processus de décolonisation de l'Afrique, et domine jusqu’à la fin de sa vie, la scène politique de son pays natal.
Partisan de la Françafrique , il parvient de cette façon à développer économiquement la Côte d’Ivoire, notamment dans le secteur agricole, faisant de son pays un îlot de prospérité dans un continent miné par la pauvreté ; on parle alors de « miracle ivoirien ». Mais si l’exportation de cacao et de café a fait la richesse de la Côte d’Ivoire, elle a également provoqué des difficultés dans les années 1980, après la chute brutale des cours des matières premières. Dès lors, son régime dominé depuis l'indépendance par un parti unique, le PDCI, miné par une corruption endémique, devient de plus en plus insupportable pour la population touchée de plein fouet par la crise économique.
Toutefois, cette coopération avec la France ne s’arrête pas au seul plan économique. S’appuyant sur les réseaux d'influence français en Afrique de Jacques Foccart, proche du général de Gaulle, qu'il connaissait personnellement, il mène une politique qui se traduit par un soutien inconditionnel et mutuel des deux pays, permettant à la France de garder, entre les influences des États-Unis et de l'Union soviétique, le contrôle de son « pré carré » pendant la guerre froide. En échange, Félix Houphouët-Boigny, l’homme de la France en Afrique, se taille une place toute particulière sur la scène africaine, notamment en Afrique francophone et dans le golfe de Guinée, où son influence fut grande. Sa fortune était estimée entre 7 et 11 milliards de dollars.
Wikipedia
“On peut se tromper, c’est humain, mais il faut se garder de vouloir tromper les autres.”
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4ème Congrès du PDCI-RDA, 23 septembre 1965
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Message de Nouvel An, 31 décembre 1966 à Abidjan
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5ème Congrès du PDCI-RDA, 30 octobre 1970
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Pose de la Première Pierre de la Cité « Riviéra », 7 septembre 1970
“Il est plus facile de faire la guerre que de faire la paix.”
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7e Congrès P.D.C.I.-R.D.A, 29-30 septembre et 1er octobre 1980
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Fête nationale, 7 décembre 1979, Katiola
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Séminaire du Bureau Politique Yamoussoukro, 12 juin 1973
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Conférence de presse sur le dialogue Abidjan, 28 avril 1971
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Devant le Corps diplomatique, 1er janvier 1970
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Vœux du Corps diplomatique, 1er janvier 1967