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Aldo Leopold citations
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Aldo Leopold est un forestier, écologue et écologiste américain. Il a influencé le développement de l'éthique environnementale moderne et le mouvement pour la protection des espaces naturels. Aldo Leopold est considéré comme l'un des pères de la gestion de la protection de l'environnement aux États-Unis. Il a pratiqué la pêche et la chasse tout au long de sa vie. Wikipedia  

✵ 11. janvier 1887 – 21. avril 1948   •   Autres noms آلدو لئوپولد, ალდო ლეოპოლდი
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Aldo Leopold citations célèbres

“L'écologie n'arrive à rien parce qu'elle est incompatible avec notre idée abrahamique de la terre. Nous abusons de la terre parce que nous la considérons comme une commodité qui nous appartient. Si nous la considérons au contraire comme une communauté à laquelle nous appartenons, nous pouvons commencer à l'utiliser avec amour et respect. Il n'y a pas d'autre moyen si nous voulons que la terre survive à l'impact de l'homme mécanisé, et si nous voulons engranger la moisson esthétique qu'elle est capable d'offrir à la culture.”

Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

Almanach d'un comté des sables, 1949

“C'est au cœur de l'hiver qu'il m'arrive de glaner auprès de mes pins quelque chose de plus important que la politique des bois ou les nouvelles de la météo. Cela arrive de préférence par quelque soirée lugubre, quand tous les détails superflus sont ensevelis sous la neige et que le silence de la tristesse élémentaire pèse à nouveau sur toute forme de vie. Mes pins se tiennent droits comme des piquets, chacun sous sa charge de neige, en rangées successives; dans la pénombre derrière eux, je sens la présence des autres par centaines. Dans ces moments-là, je ressens une curieuse transfusion de courage.”

Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

Almanach d'un comté des sables, 1949

“Le chef de bureau qui envoya le trappeur était un biologiste au fait de l'architecture de l'évolution, mais qui ignorait que les hautes flèches puissent être aussi importantes que les vaches. Il ne prévoyait pas qu'en moins de vingt ans le pays des cow-boys deviendrait un pays de touristes et qu'en tant que tel il aurait plus besoin d'ours que de biftecks.
Les députés qui votèrent les crédits nécessaires pour débarrasser les montagnes de leurs ours étaient des fils de pionniers, qui acclamaient les vertus supérieures de la vie pionnière, mais faisaient en même temps tout ce qui était en leur pouvoir pour la supprimer.”

Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

Almanach d'un comté des sables, 1949

“La montagne qu'il faut déplacer pour libérer le processus vers une éthique, c'est tout simplement ceci : cessez de penser au bon usage de la terre comme à un problème exclusivement économique. Examinez chaque question en termes de ce qui est éthiquement et esthétiquement juste autant qu'en termes de ce qui est économiquement avantageux. Une chose est juste lorsqu'elle tend à préserver l'intégrité, la stabilité et la beauté de la communauté biotique. Elle est injuste lorsqu'elle tend à l'inverse.”

Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

Almanach d'un comté des sables, 1949

“On court deux dangers spirituels à ne pas posséder une ferme. Le premier est de croire que la nourriture pousse dans les épiceries. Le second, de penser que la chaleur provient de la chaudière. Pour écarter le premier danger, il convient de planter un jardin, de préférence assez loin de toute épicerie susceptible de brouiller la démonstration. Pour le second, il suffit de poser sur ses chenets une bûche de bon chêne, loin de toute chaudière, et de s'y réchauffer tandis qu'une tempête de neige maltraite les arbres au-dehors. Pour peu qu'on l'ait abattu, scié, fendu et transporté soi-même, en laissant son esprit travailler en même temps, on se souviendra longtemps d'où vient la chaleur, avec une profusion de détails qu'ignoreront toujours ceux qui passent le week-end en ville près d'un radiateur.”

Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

Almanach d'un comté des sables, 1949

“Nous luttons tous pour la sécurité, la prospérité, le confort, la longévité et l'ennui. Le cerf lutte avec ses longues pattes souples, le vacher avec ses pièges et ses poisons, l'homme d'État avec son stylo, la plupart d'entre nous avec des machines, des bulletins de vote et des dollars, mais cela revient toujours à la même chose : la paix pour notre temps. Un succès relatif en ce domaine n'a rien de pernicieux, peut-être même est-il la condition nécessaire d'une pensée objective, mais une sécurité excessive ne recèle, semble-t-il, que des dangers à long terme. C'est peut-être cela, l'idée contenue dans la proposition de Thoreau : le salut du monde passe par l'état sauvage. C'est peut-être cela, le sens caché du hurlement du loup, bien connu des montagnes, mais rarement perçu par les humains.”

Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

Almanach d'un comté des sables, 1949

“La terre, donc, n'est pas que le sol, c'est une fontaine d'énergie qui traverse un circuit de sols, de plantes et d'animaux. Les chaînes alimentaires sont les canaux vivants qui conduisent l'énergie vers le haut; la mort et la décomposition la ramènent dans le sol. Le circuit n'est pas fermé; une partie de l'énergie est perdue au cours de la décomposition, une partie est ajoutée en étant absorbée par l'air; une partie est emmagasinée dans les sols, les tourbes et les forêts anciennes; mais c'est un circuit autonome, comme un fond de vie automatiquement renouvelé, en augmentation constante. Il y a toujours une perte nette due au lessivage des sols, mais celui-ci est normalement peu important et contrebalancé par la désintégration des roches. Le produit de l'érosion se dépose dans l'océan et réémerge, dans le cours du temps géologique, pour former de nouvelles terres et de nouvelles pyramides.”

Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

Almanach d'un comté des sables, 1949

“Ce chant des eaux, tout le monde peut l'entendre, mais il est une autre musique dans ces collines, qui n'est en aucun cas accessible à tous. Pour en percevoir ne fût-ce que quelques notes, il faut commencer par y vivre longtemps, et apprendre le langage des collines et des rivières. Alors, par une nuit tranquille, quand le feu de camp est au plus bas et que les Pléiades ont escaladé les corniches, restez assis où vous êtes et tendez l'oreille pour discerner le hurlement d'un loup, en pensant très fort à tout ce que vous avez vu et essayé de comprendre. Alors, vous l'entendrez peut-être – une vaste harmonie, comme une pulsation – dont la partition s'inscrit sur un millier de collines, dont les notes sont la vie et la mort des animaux et des plantes, dont les rythmes englobent les secondes et les siècles.”

Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

Almanach d'un comté des sables, 1949

“Ainsi l'Histoire, des marais comme des marchés, s'achève-t-elle toujours sur un paradoxe. La valeur suprême de ces marais, c'est leur sauvagerie, et la grue est la sauvagerie incarnée. Mais toute protection de la vie sauvage est vouée à l'échec, car pour chérir, nous avons besoin de voir et de caresser, et quand suffisamment de gens ont vu et caressé, il ne reste plus rien à chérir.”

Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

Almanach d'un comté des sables, 1949

Aldo Leopold: Citations en anglais

“But wherever the truth may lie, this much is crystal-clear: our bigger-and-better society is now like a hypochondriac, so obsessed with its own economic health as to have lost the capacity to remain healthy.”

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Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

Source: A Sand County Almanac, 1949, Foreword, p. viii-ix.

“Patriotism requires less and less of making the eagle scream, but more and more of making him think.”

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Aldo Leopold

"The Home Builder Conserves" [1928]; Published in The River of the Mother of God and Other Essays by Aldo Leopold, Susan L. Flader and J. Baird Callicott (eds.) 1991, p. 147.
1920s

“Once you learn to read the land, I have no fear of what you will do to it, or with it. And I know many pleasant things it will do to you.”

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Aldo Leopold

"Wherefore Wildlife Ecology?" [1947]; Published in The River of the Mother of God and Other Essays by Aldo Leopold, Susan L. Flader and J. Baird Callicott (eds.) 1991, p. 337.
1940s

“Relegating conservation to government is like relegating virtue to the Sabbath. Turns over to professionals what should be daily work of amateurs.”

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Aldo Leopold

Lecture notes ms. (c. 1935); as quoted in: Curt D. Meine, ‎Richard L. Knight (1999) The Essential Aldo Leopold: Quotations and Commentaries. p. 162.
1930s

“One basic weakness in a conservation system based wholly on economic motives is that most members of the land community have no economic value. Wildflowers and songbirds are examples. Of the 22,000 higher plants and animals native to Wisconsin, it is doubtful whether more than 5 per cent can be sold, fed, eaten, or otherwise put to economic use. Yet these creatures are members of the biotic community, and if (as I believe) its stability depends on its integrity, they are entitled to continuance.”

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Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

Source: A Sand County Almanac, 1949, "The Land Ethic", p. 210.

“[After describing a hopper for feeding winter game:] If you think you're too old to enjoy building such contraptions — that only Boy Scouts get a kick out of such nonsense — just try it. You may end up by building several.”

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Aldo Leopold

radio talk http://digicoll.library.wisc.edu/cgi-bin/AldoLeopold/AldoLeopold-idx?type=turn&id=AldoLeopold.ALYale&entity=AldoLeopold.ALYale.p0535&isize=XL "Feed Early to Keep Game at Home", 2 November 1933.
1930s

“In that year [1865] John Muir offered to buy from his brother … a sanctuary for the wildflowers that had gladdened his youth. His brother declined to part with the land, but he could not suppress the idea: 1865 still stands in Wisconsin history as the birth-year of mercy for things natural, wild, and free.”

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Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

“February: Good Oak”, p. 15-16.
A Sand County Almanac, 1949, "January Thaw", "February: Good Oak" & "March: The Geese Return"

“There are a few sections of uncut timber, luckily state-owned.”

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Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

“Wisconsin: Flambeau”, p. 115.
A Sand County Almanac, 1949, "Wisconsin: Marshland Elegy," "Wisconsin: The Sand Counties" "Wisconsin: On a Monument to the Pigeon," and "Wisconsin: Flambeau"

“Conservation is a state of harmony between men and land.”

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Source: A Sand County Almanac, 1949, "The Land Ethic", p. 207.

“The drama of the sky dance is enacted nightly on hundreds of farms, the owners of which sigh for entertainment, but harbor the illusion that it is to be sought in theaters. They live on the land, but not by the land.”

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“April: Sky Dance”, p. 34.
A Sand County Almanac, 1949, "April: Come High Water," "April: Draba," "April: Bur Oak," & "April:Sky Dance"

“Hunts differ in flavor, but the reasons are subtle. The sweetest hunts are stolen. To steal a hunt, either go far into the wilderness where no one has been, or else find some undiscovered place under everybody’s nose.”

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Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

“October: Smoky Gold”, p. 55.
A Sand County Almanac, 1949, "August: The Green Pasture," "September: The Choral Copse," "October: Smoky Gold," and "October: Red Lanterns"

“My dog, by the way, thinks I have much to learn about partridges, and, being a professional naturalist, I agree.”

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Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

“October: Red Lanterns”, p. 63.
A Sand County Almanac, 1949, "August: The Green Pasture," "September: The Choral Copse," "October: Smoky Gold," and "October: Red Lanterns"

“A peculiar virtue in wildlife ethics is that the hunter ordinarily has no gallery to applaud or disapprove of his conduct. Whatever his acts, they are dictated by his own conscience, rather than by a mob of onlookers. It is difficult to exaggerate the importance of this fact.”

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Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

Source: A Sand County Almanac, 1949, "Wildlife in American Culture", p. 178.

“What conservation education must build is an ethical underpinning for land economics and a universal curiosity to understand the land mechanism. Conservation may then follow.”

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Aldo Leopold

"Conservation" (c. 1938); Published in Round River, Luna B. Leopold (ed.), Oxford University Press, 1966, p. 157.
1930s

“The whole conflict thus boils down to a question of degree. We of the minority see a law of diminishing returns in progress; our opponents do not.”

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Source: A Sand County Almanac, 1949, Foreword, p. vii.

“Individual thinkers since the days of Ezekiel and Isaiah have asserted that the despoliation of land is not only inexpedient but wrong. Society, however, has not yet affirmed their belief. I regard the present conservation movement as the embryo of such an affirmation.”

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Aldo Leopold livre Almanach d'un comté des sables

Source: A Sand County Almanac, 1949, "The Land Ethic", p. 203.

“Modern natural history deals only incidentally with the identity of plants and animals, and only incidentally with their habits and behaviors. It deals principally with their relations to each other, their relation to the soil and water in which they grow, and their relations to the human beings who sing about 'my country' but see little or nothing of its inner workings. This new science of relationships is called ecology, but what we call it matters nothing. The question is, does the educated citizen know he is only a cog in an ecological mechanism? That if he will work with that mechanism his mental wealth and his material wealth can expand indefinitely? But that if he refuses to work with it, it will ultimately grind him to dust? If education does not teach us these things, then what is education for?”

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Aldo Leopold

"Natural History: The Forgotten Science" [1938]; Published in Round River, Luna B. Leopold (ed.), Oxford University Press, 1966, p. 63-64.
1930s

“The landscape of any farm is the owner's portrait of himself.”

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Aldo Leopold

"The Farmer as a Conservationist" [1939]; Published in The River of the Mother of God and Other Essays by Aldo Leopold, Susan L. Flader and J. Baird Callicott (eds.) 1991, p. 263.
1930s

“The only true development in American recreational resources is the development of the perceptive faculty in Americans. All of the other acts we grace by that name are, at best, attempts to retard or mask the process of dilution.”

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Source: A Sand County Almanac, 1949, "Conservation Esthetic", p. 174.

“There is time not only to see who has done what, but to speculate why.”

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“January: January Thaw”, p. 4.
A Sand County Almanac, 1949, "January Thaw", "February: Good Oak" & "March: The Geese Return"

“In our attempt to make conservation easy, we have made it trivial.”

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Source: A Sand County Almanac, 1949, "The Land Ethic", p. 210.

“Many of the attributes most distinctive of America and Americans are the impress of the wilderness. … Shall we now exterminate this thing that made us Americans?”

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Aldo Leopold

"Wilderness as a Form of Land Use" [1925]; Published in The River of the Mother of God and Other Essays by Aldo Leopold, Susan L. Flader and J. Baird Callicott (eds.) 1991, p. 137-138.
1920s

“Ideas, like men, can become dictators. We Americans have so far escaped regimentation by our rulers, but have we escaped regimentation by our own ideas? I doubt if there exists today a more complete regimentation of the human mind than that accomplished by our self-imposed doctrine of ruthless utilitarianism.”

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Aldo Leopold

"The Farmer as a Conservationist" [1939]; Published in The River of the Mother of God and Other Essays by Aldo Leopold, Susan L. Flader and J. Baird Callicott (eds.) 1991, p. 259.
1930s

“Sometimes in June, when I see unearned dividends of dew hung on every lupine, I have doubts about the real poverty of the sands. On solvent farmlands lupines do not even grow, much less collect a daily rainbow of jewels.”

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“Wisconsin: The Sand Counties”, p. 102.
A Sand County Almanac, 1949, "Wisconsin: Marshland Elegy," "Wisconsin: The Sand Counties" "Wisconsin: On a Monument to the Pigeon," and "Wisconsin: Flambeau"

“The real jewel of my disease-ridden woodlot is the prothonotary warbler. … The flash of his gold-and-blue plumage amid the dank decay of the June woods is in itself proof that dead trees are transmuted into living animals, and vice versa.”

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“November: A Mighty Fortress”, p. 77.
A Sand County Almanac, 1949, "November: Axe-in-Hand," "November: A Mighty Fortress," and "December: Pines above the Snow"

“If education really educates, there will, in time, be more and more citizens who understand that relics of the old West add meaning and value to the new. Youth yet unborn will pole up the Missouri with Lewis and Clark, or climb the Sierras with James Capen Adams, and each generation in turn will ask: Where is the big white bear? It will be a sorry answer to say he went under while conservationists weren’t looking.”

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Source: A Sand County Almanac, 1949, "Wilderness", p. 199.

“The ordinary citizen today assumes that science knows what makes the community clock tick; the scientist is equally sure that he does not.”

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Source: A Sand County Almanac, 1949, "The Land Ethic", p. 205.

“There are degrees and kinds of solitude. … I know of no solitude so secure as one guarded by a spring flood; nor do the geese, who have seen more kinds and degrees of aloneness than I have.”

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“April: Come High Water”, p. 25.
A Sand County Almanac, 1949, "April: Come High Water," "April: Draba," "April: Bur Oak," & "April:Sky Dance"

“Like all real treasures of the mind, perception can be split into infinitely small fractions without losing its quality. The weeds in a city lot convey the same lesson as the redwoods; the farmer may see in his cow-pasture what may not be vouchsafed to the scientist adventuring in the South Seas.”

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Source: A Sand County Almanac, 1949, "Conservation Esthetic", p. 174.

“Do we realize that industry, which has been our good servant, might make a poor master?”

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Aldo Leopold

"A Plea for Wilderness Hunting Grounds" [1925]; Published in Aldo Leopold's Southwest, David E. Brown and Neil B. Carmony (eds.) 1990 , p. 160.
1920s