Honoré de Balzac: Woman

Honoré de Balzac was French writer. Explore interesting quotes on woman.
Honoré de Balzac: 314   quotes 24   likes

“A man is a poor creature compared to a woman.”

Nous [les hommes] valons moins que vous
les femmes
Source: A Daughter of Eve (1839), Ch. 9: A Husband's Triumph

“The sanctity of womanhood is incompatible with social liberty and social claims; and for a woman emancipation means corruption.”

La sainteté des femmes est inconciliable avec les devoirs et les libertés du monde. Emanciper les femmes, c'est les corrompre.
Source: A Woman of Thirty (1842), Ch. III: At Thirty Years.

“A man ought not to marry without having studied anatomy, and dissected at least one woman.”

Un homme ne peut se marier sans avoir étudié l'anatomie et disséqué une femme au moins.
Part I, Meditation V: Of the Predestined, aphorism XXVIII.
Physiology of Marriage (1829)

“A husband who submits to his wife’s yoke is justly held an object of ridicule. A woman’s influence ought to be entirely concealed.”

L’homme subjugué par sa femme est justement couvert de ridicule. L’influence d’une femme doit être entièrement secrète.
Part I, ch. XIII.
Letters of Two Brides (1841-1842)

“Children, dear and loving children, can alone console a woman for the loss of her beauty.”

Il n’y a que des enfants aimants et aimés qui puissent consoler une femme de la perte de sa beauté.
Part II, ch. LII.
Letters of Two Brides (1841-1842)

“The wife is a piece of property, acquired by contract; she is part of your furniture, for possession is nine-tenths of the law; in fact, the woman is not, to speak correctly, anything but an adjunct to the man; therefore abridge, cut, file this article as you choose; she is in every sense yours.”

La femme est une propriété que l'on acquiert par contrat, elle est mobilière, car la possession vaut titre; enfin, la femme n'est, à proprement parler, qu'une annexe de l'homme; or, tranchez, coupez, rognez, elle vous appartient à tous les titres.
Part II, Meditation Number XII: The Hygiene of Marriage.
Physiology of Marriage (1829)

“A girl's coquetry is of the simplest, she thinks that all is said when the veil is laid aside; a woman's coquetry is endless, she shrouds herself in veil after veil, she satisfies every demand of man's vanity, the novice responds but to one.
And there are terrors, fears, and hesitations — trouble and storm in the love of a woman of thirty years, never to be found in a young girl's love. At thirty years a woman asks her lover to give her back the esteem she has forfeited for his sake; she lives only for him, her thoughts are full of his future, he must have a great career, she bids him make it glorious; she can obey, entreat, command, humble herself, or rise in pride; times without number she brings comfort when a young girl can only make moan.”

La jeune fille n'a qu'une coquetterie, et croit avoir tout dit quand elle a quitté son vêtement; mais la femme en a d'innombrables et se cache sous mille voiles; enfin elle caresse toutes les vanités, et la novice n'en flatte qu'une. Il s'émeut d'ailleurs des indécisions, des terreurs, des craintes, des troubles et des orages chez la femme de trente ans, qui ne se rencontrent jamais dans l'amour d'une jeune fille.Arrivée à cet âge, la femme demande à un jeune homme de lui restituer l'estime qu'elle lui a sacrifiée; elle ne vit que pour lui, s'occupe de son avenir, lui veut une belle vie, la lui ordonne glorieuse; elle obéit, elle prie et commande, s'abaisse et s'élève, et sait consoler en mille occasions, où la jeune fille ne sait que gémir.
Source: A Woman of Thirty (1842), Ch. III: At Thirty Years.

“Old maids who have never yielded in their habits of life or in their characters to other lives and other characters, as the fate of woman exacts, have, as a general thing, a mania for making others give way to them.”

Les vieilles filles n'ayant pas fait plier leur caractère et leur vie à une autre vie ni à d'autres caractères, comme l'exige la destinée de la femme, ont, pour la plupart, la manie de vouloir tout faire plier autour d'elles.
Source: The Vicar of Tours (1832), Ch. I.

“In France, and that, too, during the most serious epoch of modern history, no woman, unless it be Brunehaut or Fredegonde, has suffered from popular error so much as Catherine de' Medici; whereas Marie de' Medici, all of whose actions were prejudicial to France, has escaped the shame which ought to cover her name… Catherine de' Medici, on the contrary, saved the crown of France; she maintained the royal authority in the midst of circumstances under which more than one great prince would have succumbed. Having to make head against factions and ambitions like those of the Guises and the house of Bourbon, against men such as the two Cardinals of Lorraine, the two Balafrés, and the two Condés, against the queen Jeanne d'Albret, Henri IV., the Connetable de Montmorency, Calvin, the three Colignys, Theodore de Beze, she needed to possess and to display the rare qualities and precious gifts of a statesman under the mocking fire of the Calvinist press.”

En France, et dans la partie la plus grave de l'histoire moderne, aucune femme, si ce n'est Brunehault ou Frédégonde, n'a plus souffert des erreurs populaires que Catherine de Médicis; tandis que Marie de Médicis, dont toutes les actions on été préjudiciables à la France, échappe à la honte qui devrait couvrir son nom... Catherine de Médicis, au contraire, a sauvé la couronne de France; elle a maintenu l'authorité royale dans des des circonstances au milieur desquelles plus d'un grand prince aurait succombé.Ayant en tête des factieux et des ambitions comme celles des Guise et de la maison de Bourbon, des hommes commes les deux cardinaux de Lorraine et comme les deux Balafrés, les deux princes de Condé, la reine Jeanne d'Albret, Henri IV, le connétable de Montmorency, Calvin, les Coligny, Théodore de Bèze, il lui a fallu déployer les plus rares qualités, les plus précieux dons de l'homme d'État, sous le feu des railleries de la presse calviniste.
About Catherine de' Medici (1842), Introduction

“Many men are deeply moved by the mere semblance of suffering in a woman; they take the look of pain for a sign of constancy or of love.”

Il y a beaucoup d'hommes dont le cœur est puissamment ému par la seule apparence de la souffrance chez une femme: pour eux la douleur semble être une promesse de constance ou d'amour.
Source: A Woman of Thirty (1842), Ch. I: Early Mistakes.

“Ah! how much a mother learns from her child! The constant protection of a helpless being forces us to so strict an alliance with virtue, that a woman never shows to full advantage except as a mother. Then alone can her character expand in the fulfillment of all life’s duties and the enjoyment of all its pleasures.”

Ah! combien de choses un enfant apprend à sa mère. Il y a tant de promesses faites entre nous et la vertu dans cette protection incessante due à un être faible, que la femme n’est dans sa véritable sphère que quand elle est mère; elle déploie alors seulement ses forces, elle pratique les devoirs de sa vie, elle en a tous les bonheurs et tous les plaisirs.
Part I, ch. XXXI.
Letters of Two Brides (1841-1842)

“Musicians are seldom unemotional; a woman who could sing like that must know how to love indeed.”

Les musiciennes sont presque toujours amoureuses. Celle qui chantait ainsi devait savoir bien aimer.
The Wild Ass’s Skin (1831), Part II: A Woman Without a Heart

“At fifteen, beauty and talent do not exist; there can only be promise of the coming woman.”

A quinze ans, ni la beauté ni le talent n'existent: une femme est tout promesse.
Source: A Daughter of Eve (1839), Ch. 5: Florine.