Citations sur le voyage et la maison

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“La mère de famille n'a pas de temps pour voyager. Mais elle a du temps pour mourir.”

Mariama Bâ (1929–1981) écrivaine sénégalaise

, 1979

Cette traduction est en attente de révision. Est-ce correct?
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“La Députée : je vous présente le Sénat : la maison de retraite des députés !”

Anne-Sophie Bajon comédienne et auteure française

Vidéo Web, La Bajon - Best of 2018

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“La Députée : Je vous présente le Sénat; La maison de retraite des députés!”

Anne-Sophie Bajon comédienne et auteure française

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“Le monde est une maison qui n’a ni portes ni fenêtres.”

Massa Makan Diabaté (1938–1988) historien et écrivain malien

Le boucher de Kouta , 1982

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“Vous souvient-il de la scène où Perséphone est sur le point de s’abîmer dans l’Érèbe, tandis que gémit le chœur des Océanides? Son visage est pareil au vôtre, quand le vôtre s’obscurcit. Rigide dans son peplum couleur de safran, elle penche en arrière sa tête couronnée; et il semble que la nuit coule en sa chair devenue exsangue et s’amasse au-dessous du menton, dans la cavité des yeux, autour des narines, lui donnant l’aspect d’un sombre masque tragique. C’est votre masque, Perdita. Quand je composais mon Mystère, la mémoire que j’avais de vous m’a aidé à évoquer la personne divine. Ce petit ruban de velours safrané que vous portez habituellement au cou m’a indiqué la couleur convenable pour le peplum de Perséphone. Et un soir, dans votre maison, comme je prenais congé de vous sur le seuil d’une pièce où les lampes n’étaient pas encore allumées, —; un soir agité du dernier automne, vous en souvient-il?”

vous avez réussi, par un seul de vos gestes, à mettre dans la pleine lumière de mon âme la créature qui s’y trouvait encore gisante et enveloppée ; et puis, sans vous douter de cette nativité subite, vous êtes rentrée dans l’intime obscurité de votre Érèbe. Ah ! j’étais sûr d’entendre vos sanglots ; et cependant il courait en moi un torrent de joie indomptable. Jamais, je crois, je ne vous ai raconté ces choses. J’aurais dû vous consacrer mon œuvre comme à une Lucine idéale.
Romans, Le Feu, 1900