“Ses gestes ont une élégance quasi rectiligne; puis, tout à coup, ses bras font des signes implacables qui arrachent des mugissements aux trombones et affolent les cymbales… C'est très impressionnant et tient du thaumaturge; le public ne sait plus comment manifester son enthousiasme.” Claude Debussy (1862–1918) compositeur français En parlant du chef M. Weingartner
“D'ailleurs, si on me repince à un concours d'instruments à vent! Passe pour les bois, où je goûte le nasillement frais du hautbois et la gravité veloutée de la flûte. Mais cette trompette arrogante qui jase perçant et faux […]; mais ce piston avantageux, content de lui à la manière d'un coq de village; mais les grâces pataudes de ce trombone, rêveur comme un notaire qui a trop bien dîné… Non, non, non!” Colette (1873–1954) romancière française Critique musicale, Au concert, 1903 manière
“Remercions aussi M. C. Chevillard de s'abstenir de la pantomime tauromachique habituelle à certains chefs d'orchestre internationaux. C'était très déconcertant, ces façons d'aller planter des banderilles dans la tête d'un cor anglais ou de méduser de pauvres trombones avec des gestes de matador.” Claude Debussy (1862–1918) compositeur français 1901
“On ne «flirte » pas à l'Opéra; on crie très fort des mots incompréhensibles; si l'on y échange des serments, c'est avec l'assentiment des trombones : logiquement, les nuances changeantes d'un sentiment doivent s'y perdre parmi tant de clameur obligée.” Claude Debussy (1862–1918) compositeur français sentiment