“La nuit de son incarnation approche où, ruisselant de neige et de lumière, il signifiera a ses premiers fidèles que le temps est venu de saluer le tranquille prodige des lavandières qui bleuissent l’eau des rivières et celui d’un dieu visible sous les espèces de la mousse de savon, modelant le corps d’une femme admirable, debout dans sa baignoire, et reine et déesse des glaciers de la passion rayonnant d’un soleil torride, mille fois réfléchi, et propices à la mort par insolation. Ah! si je meurs, moi, nouveau Baptiste, qu’on me fasse un linceul de mousse savonneuse évocatrice de l’amour et par la consistance et par l’odeur.” Robert Desnos (1900–1945) poète français La Liberté ou l'Amour !, 1927 lumière , eau , passion , temps
“[…] l'on cite communément Dante, Pétrarque ou Boccace, les Pisani et Giotto. Avons-nous toujours présent à l'esprit que la Divine Comédie a été écrite en 1307 et 1321, les sonnets de Pétrarque en 1327, le Décaméron entre 1350 et 1355? Que Nicolas Pisani termine la chaire du baptistère de Pise en 1267. Nous voici longtemps avant l'année 1453 et autres dates charnières généralement proposées pour le passage du Moyen-Âge à la renaissance.” Jacques Heers (1924–2013) historien français
“Je regrette amèrement l’époque où, en compagnie de ma mère, je fréquentais l’église Saint Jean-Baptiste à Achrafieh. Celui qu’on appelle « le Précurseur » a toujours été mon saint préféré. Je ne sais pas s’il était essénien ou non. Ce que je sais, c’est qu’il eut le courage de tout abandonner pour aller prêcher dans le désert!” Alexandre Najjar (1967) écrivain libanais Kadicha, 2011 mère , courage