“… Je n’ai pas cessé de l’être si c’est d’être jeune que d’aimer toujours!… L’humanité n’est pas un vain mot. Notre vie est faite d’amour, et ne plus aimer c’est ne plus vivre.”

—  George Sand

The George Sand-Gustave Flaubert Letters

Original

I have never ceased to be young, if being young is always loving… Humanity is not a vain word. Our life is made of love, and to love no longer is to live no longer.

Dernière mise à jour 22 mai 2020. L'histoire
Thèmes
humanité , vivres , cesse
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George Sand 75
romancière et dramaturge française 1804–1876

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“On cesse de s'aimer si quelqu'un ne nous aime.”

Germaine de Staël (1766–1817) femme de lettres, romancière et essayiste française
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“Entre personnes sans cesse en présence, la haine et l'amour vont toujours croissant: on trouve à tout moment des raisons pour s'aimer ou se haïr mieux.”

Honoré de Balzac (1799–1850) romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste et écrivain français

The Vicar of Tours (1832)

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“Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilatent le temps de vivre.”

Comme un roman, 1992
Variante: Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilate le temps de vivre

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“Il avait suffi, pour ne pas l'effrayer, d'être avec lui ce que Jérôme aurait voulu que fût l'humanité pour lui, ce que fût l'humanité. Un instinct de vie si pur, une âme si dégagée des liens qui l'enserrent dès sa naissance, que le mot liberté reprenait sens à sa vue. Jérôme respectait d'ailleurs en son compagnon, comme il l'avait encouragée en soi-même, cette impossibilité de supporter la moindre question, le moindre contrôle; mais, alors qu'il n'avait ressenti que très tard, après la guerre, et comme une révolte, comme un schisme, l'impuissance à vivre cette vie plus faite de la vie des autres que de la sienne propre, les mêmes sentiments dans l'enfant étaient si aisés, si proches de la nature et du bon sens qu'on imaginait très bien une humanité soumise à cette façon d'être humaine. Une humanité où chaque homme aurait été distinct des autres, dans son âme comme dans son corps, comme un astre et des astres. Où les rapports entres les êtres n'auraient jamais été que des flexions, des consentements, des transparences, et où seul le silence aurait été un bien et un plaisir commun. (…) Où chaque homme n'eût pas été un administrateur-délégué de la race entière des hommes, responsable jusque dans sa façon de cracher ou de faire l'amour… Une humanité, sans lois sociales et esthétiques, aussi libérée de ses codes multiples que de ces tics qui ont créé le grès flambé ou le cuir de Cordoue… Plus belle aussi… Où l'âge ne déposerait pas sur chacun de vos doigts, à chaque phalange, un triste nombril.”

Aventures de Jérôme Bardini, 1930

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