“On a des centaines de partis politiques et plus de groupes d'influence que de grains de sable sur nos plages. On a des grèves, des émeutes, des manifestations. Presque tous les jours. On comprend mieux pourquoi le Che s'est fait la malle après la révolution. C'est beaucoup plus facile de faire sauter les trains que de les faire arriver à l'heure.”

—  Max Brooks

Dernière mise à jour 18 janvier 2019. L'histoire
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scénariste américain 1972

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“A qui saute et tombe dans le feu, il reste à faire un deuxième saut.”

Camara Nangala (1955) écrivain ivorien

Le Printemps de la liberté, 1999

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“La décision a besoin d’un esprit de maître; et il est sans comparaison plus facile de faire ce qu’on est, que d’imiter ce qu’on n’est pas.”

Louis XIV (1638–1715) roi de France et de Navarre de 1643 à 1715

La citation était à l’origine précédée de Car. Les deux propositions juxtaposées sont toutes aussi connues séparément.
Mémoires pour l’instruction du Dauphin, Volume 2

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“Et puis, le manque est arrivé, dans le moment où je m’y attendais le moins, il est arrivé alors que j’avais presque fini par croire à mon amnésie.

C’est terrible, la morsure du manque. Ça frappe sans prévenir, l’attaque est sournoise tout d’abord, on ressent juste une vive douleur qui disparaît presque dans la foulée, c’est bref, fugace, ça nous plie en deux mais on se redresse aussitôt, on considère que l’attaque est passée, on n’est même pas capable de nommer cette effraction, et pourquoi on la nommerait, on n’a pas eu le temps de s’inquiéter, c’est parti si vite, on se sent déjà beaucoup mieux, on se sent même parfaitement bien, tout de même on garde un souvenir désagréable de cette fraction de seconde, on tente de chasser le souvenir, et on y réussit, la vie continue, le monde nous appelle, l’urgence commande.

Et puis, ça revient, le jour d’après, l’attaque est plus longue ou plus violente, on ploie les genoux, on a un méchant rictus, on se dit : quelque chose est à l'œuvre à l’intérieur, on pense à ces transports au cerveau qui annoncent les tumeurs, qui sont le signal enfin visible de cancers généralisés jusque-là insoupçonnables, on éprouve une sale frayeur, un mauvais pressentiment.

Et puis, le mal devient lancinant, il s’installe comme un intrus qu’on n’est pas capable de chasser, il est moins mordant et plus profond, on comprend qu’on ne s’en débarrassera pas, qu’on est foutu.

Oui, un jour, le manque est arrivé. Le manque de lui.

Au début, j’ai fait comme si je ne m’en rendais pas compte, le traitant par l’indifférence, par le mépris, je me savais plus fort que lui, j’étais en mesure de le dominer, de l’éliminer, c’était juste une question de volonté ou de temps, je n’étais pas le genre à me laisser abattre par quelque chose d’aussi ténu, d’aussi risible.

Et puis, il m’a fallu me rendre à l’évidence : ce match, je n’étais pas en train de le gagner, j’allais peut-être même le perdre, et je ne possédais pas le moyen d’échapper à cette déroute et plus je luttais, plus je cédais du terrain; plus je niais la réalité, plus elle me sautait au visage. Autant le reconnaître : j’étais dévoré par ça, le manque de lui.”

Philippe Besson (1967) écrivain français

Un homme accidentel

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“Il est plus facile de faire la guerre que de faire la paix.”

Félix Houphouët-Boigny (1905–1993) homme politique ivoirien

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7e Congrès P.D.C.I.-R.D.A, 29-30 septembre et 1er octobre 1980

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