“Seulement, de part et d'autre de la double fenêtre, deux minces fenestrons verticaux restent fermés. L'espace est vaste entre les deux fenestrons, de quoi livrer passage à tous les oiseaux du ciel. Pourtant ça ne rate jamais, il faut toujours que trois ou quatre de ces idiotes ce payent les fenestrons! C'est notre proportion de cancres. Nos déviantes. On n'est pas dans la ligne. On ne suit pas le droit chemin. On batifole en marge. Résultat: fenestron. Poe! Assommée sur le tapis. Alors, l'un de nous deux se lève, prend l'hirondelle estourbie au creux de sa main - ça ne pèse guère, ces os plein de vent -, attend qu'elle se rèveille, et l'envoie rejoindre ses copins. La ressuscitèe s'envole, groggy encore un peu, zigzaguant dans l'espace retrouvé, puis elle pique droit vers le sud et disparaît dans son avenir.”
Chagrin d'école
Citations similaires

Commentaire de Mary Pierce à propos de ce qu'on ressent pour une première finale en Grand Chelem, à l'occasion de la finale entre Francesca Schiavone et Samantha Stosur à Roland-Garros en 2010. Franco-américaine, Mary Pierce traduit littéralement en français une expression de langue anglaise, « to have butterflies in one's stomach » (« avoir des papillons dans l'estomac »), expression qui signifie « être nerveux » mais qui n'existe pas telle quelle en français.
Manuel de survie en territoire zéro. Le Théâtre des opérations 1, 1999
Recueil de nouvelles, Le Musée noir, 1924, Le sang de l'agneau