“Pourquoi l’impression, qui remontait à son premier voyage au Brésil, s’obstinait-elle en lui de connaître cette ville depuis toujours?.”

“Dieu sait pourquoi, ma musique de piano me fait toujours une très mauvaise impression surtout quand elle est mal exécutée.”

“Ce voyage au Brésil n’était pas le premier. Un autre l’avait précédé, vingt-cinq ans plus tôt, en 1950. J’avais débarqué à Rio de Janeiro, d’où j’allais rallié São Paulo par la route, le 20 janvier. J’étais orné du titre faramineux de rédacteur économique du journal O Estado de São Paulo- je dis faramineux car l’Estado est le plus puissant quotidien de l’Amérique latine.”

“Quand on voyage avec quelqu’un, me dit-il, on a toujours tendance à trouver ce qui nous entoure étrange, tandis que si on voyage seul, c’est toujours soi qui est étrange." (Le voyage vertical)”

“J'avais toujours éprouvé le désir de vivre dans ce pays auquel je vouais un culte depuis les premiers souvenirs idylliques que j'avais gardés de ma petite enfance.”

“Un voyage s'inscrit simultanément dans l'espace, dans le temps, et dans la hiérarchie sociale. Chaque impression n'est définissable qu'en les rapportant solidairement à ces trois axes, et comme l'espace possède à lui seul trois dimensions, il en faudrait au moins cinq pour se faire du voyage une représentation adéquate.”

“Pourquoi faire des enfants alors que les villes, les banlieues, les cimetières sont pleins?”

“J'ai fait mon premier [taureau] sans toucher la tête et même si le taureau était loin, j'avais l'impression que je n'arriverai pas au bout!”

“Après tout, pourquoi connaitre l'histoire de son pays si on est destiné à devenir maitre de l'univers?”

“De toutes les villes du monde, de toutes les patries intimes qu'un homme cherche à mériter au cours de ses voyages, Genève me semble la plus propice au bonheur.”