“Les livres […] sont habités de monstres que la nuit de l'encre protège. Il nous faut continuellement apaiser leur appétit.”

“JOURNAL : — Quel papier que la Terre; — quels caractères que le Jour; — quelle encre que la Nuit!”

“Les décors peuvent varier où l'âme de l'homme habite, mais l'âme est la même… ou si peu différente… C'est la pauvre âme humaine, avec ses appétits, ses intérêts, ses passions destructives… ses incohérences… ses crimes… oui!… mais avec la lourde fatalité de ses misères aussi…Et il faut la plaindre… plus qu'il ne convient de la haïr.”

“Quel champ de bataille que l'homme! Nous sommes livrés à ces dieux, à ces monstres, à ces géants, nos pensées.”

“On pense sûrement que je suis une nymphomane dévergondée avec un appétit sexuel insatiable alors que la vérité c'est que je préfère largement lire un livre.”

“N'est-ce pas l'une des vertus de l'écriture que de coucher sur la même feuille horizontale le futile et l'exceptionnel? Tout reprend dans un livre l'épaisseur négligeable de l'encre écrasée.”

“JOURNAL : — Quel papier que la Terre; — quels caractères que le Jour; — quelle encre que la Nuit! — Tout le monde imprime, tout le monde lit; — personne ne comprend.”

“Qui que vousw soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser… mettez des livres partout.

[Ouverture du congrès littéraire international de 1878)]”

“L'âme ne se contente pas de payer au corps le loyer de son habitation : mais elle s'y livre toute entière.”

“Les gazogènes sont emplis du bourdonnement de plusieurs milliards de papillons qui attendent en battant des ailes le moment d’être livrés à la consommation. Le ciel d’encre et de buvard pèse sur ce tableau.”