“Morts férus de morale votre tribu attend-elle toujours un tribunal?”

Rrose Sélavy, 1922

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire
Thèmes
mort , tribunal , morale , tribu
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poète français 1900–1945

Citations similaires

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“La mort nous attend peut-être sur la colline; la vie y pousse sur la mort dans le soleil chantant.”

Léopold Sédar Senghor (1906–2001) personnalité politique franco-sénégalaise

Chants d’ombre suivi de Hosties noires, 1945

“Le lieu où l’on attend la mort n’a pas besoin d’être vaste.”

En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998

“La mort ne suscite pas le moindre sens du devoir moral dans l'univers.”

Daniel Woodrell (1953) écrivain américain

Faites-nous la bise, 1996

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“Votre Tribunal est en vous-même, pourquoi le chercher ailleurs?”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles (1647–1733) femme de lettres et salonnière française

Avis d’une mère à son fils, 1726

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“La mort est toujours bête.”

Délivrance, 1970

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“Dans ce tribunal établi pour effrayer l'imagination, et qui devait être nécessairement environné de formes mystérieuses et sévères pour produire l'effet qu'en attendait le législateur, le principe religieux conserve néanmoins toujours son caractère ineffaçable. 'Au milieu même de l'appareil des supplices, il est doux et miséricordieux, et parce que le sacerdoce entre dans ce tribunal, ce tribunal ne doit ressembler à aucun autre'. En effet, il porte dans ses bannières la devise nécessairement inconnue à tous les tribunaux du monde, MISERICORDIA ET JUSTITIA. Partout ailleurs la justice seule appartient aux tribunaux, et la miséricorde n'appartient qu'aux souverains. Des juges seraient rebelles, s'ils se mêlaient de faire grâce; ils s'attribueraient les droits de la souveraineté; mais dès que le sacerdoce est appelé à siéger parmi les juges, il refusera d'y prendre place à moins que la souveraineté ne lui prête sa grande prérogative. La miséricorde siège donc avec la justice et la précède même : l'accusé traduit devant ce tribunal est libre de confesser sa faute, d'en demander pardon, et de se soumettre à des expiations religieuses. Dès ce moment le délit se change en péché, et le supplice en pénitence. Le coupable jeûne, prie, se mortifie. Au lieu de marcher au supplice, il récite des psaumes, il confesse ses péchés, il entend la messe, on l'exerce, on l'absout, on le rend à sa famille et à la société. Si le crime est énorme, si le coupable s'obstine, s'il faut verser du sang, le prêtre se retire, et ne reparaît que pour consoler la victime sur l'échafaud.”

Joseph de Maistre (1753–1821) philosophe, écrivain, juriste et diplomate savoyard

Lettres à un gentilhomme russe sur l'Inquisition espagnole, 1815

“Cette Alliance s'imagine vraiment pouvoir se comporter devant un tribunal comme dans une loge!”

William Vogt (1859–1918) politicien, auteur pamphlétaire et conférencier antimaçonnique suisse

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À propos de la franc-maçonnerie.

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