“Dame Liberté, répéta Voyageur. Comme tant des dieux qu'adorent les Américains, c'est une étrangère. Une Française, en l'occurrence, même si ses pères ont masqué son opulente poitrine sur la statue qu'ils ont offerte à New York, par respect pour la sensibilité américaine. […] La Liberté est une garce à baiser sur un matelas de cadavres […].”

—  Neil Gaiman , livre American Gods

La dernière partie de la citation renvoie aux propos de Mirabeau.
American Gods, 2001

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire

Citations similaires

Neil Gaiman photo
Paul Auster photo
Patrick Timsit photo
Orson Welles photo
Noam Chomsky photo
Maximilien de Robespierre photo

“La sensibilité qui gémit presque exclusivement pour les ennemis de la liberté m'est suspecte.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Réponse à Jean-Baptiste Louvet
Discours, Réponse à Jean-Baptiste Louvet, [5, novembre, 1792]

Emmanuel Mounier photo
Uli Windisch photo
Carl Gustav Jung photo

“Ce qui me frappa [chez les Américains], c'est la grande influence du Noir, influence psychologique naturellement sans mélange de sang. L'expression émotionnelle de l'Américain, particulièrement sa façon de rire, peut être étudiée le mieux dans les suppléments des journaux américains; ce rire inimitable de Roosevelt, vous le trouverez dans sa forme primitive chez le Noir américain. La démarche particulière avec les articulations relativement lâches ou bien la hanche balancée que l'on observe si souvent chez les Américains proviennent du Noir américain. La musique américaine a pris au Noir sa principale inspiration tout comme la danse. […] La vivacité de l'Américain moyen, qui se manifeste non seulement au jeu de baseball, mais tout particulièrement par un amour extraordinaire de l'expression verbale — le flot perpétuel et sans limite de bavardages qui caractérisent les journaux américains en est l'exemple le plus marquant — ne peut guère dériver des ancêtres germaniques, mais ressemble surtout au « bavardage » du village africain. […] Ainsi l'Américain nous présente l'image singulière d'un Européen avec le comportement d'un Noir et l'âme d'un Indien.”

Carl Gustav Jung (1875–1961) Médecin psychiatre suisse qui crée la psychologie analytique

Another thing that struck me was the great influence of the Negro, a psychological influence naturally, not due to the mixing of blood. The emotional way an American expresses himself, especially the way he laughs, can best be studied in the illustrated supplements of the American papers; the inimitable Teddy Roosevelt laugh is found in its primordial form in the American Negro. The peculiar walk with loose joints, or the swinging of the hips so frequently observed in Americans, also comes from the Negro. American music draws its main inspiration from the Negro, and so does the dance. […] The vivacity of the average American, which shows itself not only at baseball games but quite particularly in his extraordinary love of talking - the ceaseless gabble of American papers is an eloquent example of this - is scarcely to be derived from his Germanic forefathers, but is far more like the chattering of a Negro village. […] Thus the American presents a strange picture: a European with Negro behaviour and an Indian soul.
en

Maximilien de Robespierre photo

“Ces gardes nationales porteront sur leur poitrine et sur leur drapeau ces mots : "Le peuple français. Liberté égalité fraternité."”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Discours de Robespierre sur l'organisation des gardes nationales limitée aux citoyens actifs, prononcé au club des Jacobins, [5, décembre, 1790]

Avec