“Je suis pour la vocation majoritaire de ce parti. Je souhaite que ce parti prenne le pouvoir. Déjà, le péché d’électoralisme. Je commence mal. Je voudrais que nous soyons disposés à considérer que la transformation de notre société ne commence pas avec la prise du pouvoir, elle commence d’abord avec la prise de conscience de nous-mêmes et la prise de conscience des masses. Mais il faut aussi passer par la conquête du pouvoir.”

Discours prononcé lors du congrès d’Épinay.
Discours, Politique intérieure

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire
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François Mitterrand 113
4e président de la cinquième République Française 1916–1996

Citations similaires

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“La tragédie commence dès que l'homme prend conscience de sa liberté, car elle recèle non seulement le pouvoir d'en mal user mais la tentation de jouer au dieu.”

Jean Rohou (1934) écrivain et universitaire breton

H.Gouhier in Le Théâtre et l'existence.
La Tragédie classique, 1996, Tragique et fatalité

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“La prise de pouvoir ne peut être conçue qu'en rapport avec l'intervention populaire.”

Marie-George Buffet (1949) femme politique française

Un peu de courage !

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“Le goût de la vérité n'empêche pas la prise de parti.”

Albert Camus (1913–1960) écrivain et journaliste français

Autres citations

Lev Vygotski photo

“Ainsi les concepts scientifiques ouvrent la porte à la prise de conscience.”

Lev Vygotski (1896–1934) psychologue biélorusse puis soviétique

Pensée & langage, 1934, Étude du développement des concepts scientifiques (chap. 6), concepts scientifiques et prise de conscience

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“La civilisation n'a commencé qu'avec la différenciation : la conscience de la diversité, de l'existence de l'Autre.”

Ian Watson (1943) auteur de science-fiction britannnique

Le Monde divin, 1979

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“La prise du pouvoir par les bolcheviques en 1917 met un minuscule parti ultradoctrinaire, sans culture de gouvernement et en dehors de toute coalition, à la tête de cet immense pays qu'est la Russie. Au lieu de prendre les mesures de leur territoire et de s'appuyer sur des élites antérieures pour le gérer au mieux, les nouveaux dirigeants mettent en pratique, partout où ils le peuvent, une guerre civile à l'échelle nationale et internationale avec l'ambition messianique et eschatologique de transformer le monde. […] Les fascismes ne sont, en grande partie, que des réactions à cette menace bolchevique.”

Ernst Nolte (1923–2016) historien allemand

Phrase prononcée en marge d'un débat radiophonique, dans le cadre de l'émission Le Libre Journal de l'identité, animée par Alexandre Bouclay et Bruno Larebière, débat réunissant également l'historien Gilbert Merlio et le philosophe Alain de Benoist. Le débat radiophonique n'avait pas encore été diffusé sur l'antenne de Radio Courtoisie, lors de la mise sous presse du Choc du mois, à la mi-novembre 2008.
Sur le bolchevisme et les fascismes

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