“Comment ne me sentirais-je pas solidaire de ceux que l'ordonnance du 7 mars 1944 a appelé "les Français Musulmans"? Les ayant conquis autrefois, nous les avons pris en charge; aussi bien n'avons-nous jamais hésité à les intégrer à notre nation, aussi longtemps qu'il s'agissait de travailler pour elle dans nos usines et nos chantiers, de combattre ou de mourrir : hier encore, traversant la Beauce, je me suis arrêté devant un cimetière militaire à dénombrer les tombes marquées du croissant de l'Islam - soldats tombés pour la France, sacrifiés pour retarder la retraite de l'été 40…”

« France ma patrie », texte paru dans Le Monde du 5 avril 1956 dénonçant les méthodes utilisées en Algérie

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire

Citations similaires

Jean-Marie Le Pen photo

“Ce qui me frappe, dans l'appréhension que l'on a de l'affaire algérienne, c'est qu'on oublie qu'elle a été, avant tout, une guerre civile entre musulmans, et que ceux que nous appelions, à l'époque, les Français musulmans en ont été les premières victimes. Le FLN a réussi à étendre son emprise sur les campagnes et dans les villes par des méthodes bien connues, qu'on peut, pour faire bref, appeler terroristes et staliniennes, comme nous en avons été les témoins. […] nous avons traversé des villages où nous avons vu des hommes égorgés, émasculés, défigurés, parce qu'on les avait soupçonnés d'être pro-français. Il s'agissait de Français musulmans, qui avaient été tués de manière atroce par d'autres Français musulmans : tel a été notre premier contact physique avec la rébellion. Bien entendu, les pieds-noirs ont été, eux aussi, les cibles de ce terrorisme. Mais la vision que l'on peut avoir, en parcourant les journaux aujourd'hui, et qui donne le sentiment que la guerre d'Algérie opposait les pieds-noirs et l'armée au peuple algérien, est profondément biaisée. Sur le terrain, ce n'était pas du tout cela : c'était une guerre entre Français, dont les principales victimes ont été les Français musulmans. Il faut donc y insister : la guerre d'Algérie a été une guerre civile entre Français musulmans, ceux qui voulaient séparer l'Algérie de la France, et ceux qui voulaient sortir de la situation coloniale par le haut, et faire en sorte que cette terre puisse abriter ensemble et faire coexister en paix sous l'égide de la France les fidèles de la Bible, du Talmud et du Coran.”

Hélie de Saint Marc (1922–2013) officier français

“Depuis des années, tu ne vis que pour elle et par elle, et même chez ces « fous de Fleury » comme on nous appelle, il faut un peu de raison, ce qui se dit aussi en français, « se faire une raison », bien que je sois le premier à reconnaître que c'est une expression qui pue le renoncement, l'abandon et la soumission, et que si tous les Français « se faisaient une raison », il y a longtemps qu'il n'y aurait plus de France.”

Les Cerfs-volants
Variante: Depuis des années, tu ne vis que pour elle et par elle, et même chez ces « fous de Fleury » comme on nous appelle, il faut un peu de raison, ce qui se dit aussi en français, « se faire une raison », bien que je sois le premier
à reconnaître que c'est une expression qui pue le renoncement, l'abandon et la soumission, et que si tous les Français « se faisaient une raison », il y a longtemps qu'il n'y aurait plus de France.

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“Quelle serait la réaction de vampires musulmans devant la croix?”

Richard Matheson (1926–2013) écrivain américain

Citations de ses romans, Je suis une légende (I am Legend), 1954

Dieudonné photo

“Oui mes frères. Hier encore, nous étions chrétiens, musulmans, juifs, bouddhistes, israéliens… et nous savons bien aujourd'hui que cette adoration du tout nous a conduit à rien, rien, rien du tout.”

Dieudonné (1966) humoriste, acteur et militant politique français

Précision
À propos de la nouvelle église athéiste du rien.
One man show, Best of

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“J’aime beaucoup les cimetières, moi, ça me repose et me mélancolise j’en ai besoin. Et puis, il y a aussi de bons amis là dedans, de ceux qu’on ne va plus voir; et j’y vais encore, moi, de temps en temps.
Justement, dans ce cimetière Montmartre, j’ai une histoire de cœur, une maîtresse qui m’avait beaucoup pincé, très ému, une charmante petite femme dont le souvenir, en même temps qu’il me peine énormément, me donne des regrets… des regrets de toute nature. Et je vais rêver sur sa tombe… C’est fini pour elle.
Et puis, j’aime aussi les cimetières, parce que ce sont des villes monstrueuses, prodigieusement habitées. Songez donc à ce qu’il y a de morts dans ce petit espace, à toutes les générations de Parisiens qui sont logés là, pour toujours, troglodytes définitifs enfermés dans leurs petits caveaux, dans leurs petits trous couverts d’une pierre ou marqués d’une croix, tandis que les vivants occupent tant de place et font tant de bruit, ces imbéciles.
Me voici donc entrant dans le cimetière Montmartre, et tout à coup imprégné de tristesse, d’une tristesse qui ne faisait pas trop, de mal, d’ailleurs, une de ces tristesses qui vous font penser, quand on se porte bien : « Ça n’est pas drôle, cet endroit-là, mais le moment n’en est pas encore venu pour moi… »
L’impression de l’automne, de cette humidité tiède qui sent la mort des feuilles et le soleil affaibli, fatigué, anémique, aggravait en la poétisant la sensation de solitude et de fin définitive flottant sur ce lieu, qui sent la mort des hommes.”

Guy de Maupassant (1850–1893) écrivain français

La Maison Tellier

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